Dans une de ses dernières sorties, Me Mamadou Ismaël Konaté s’est exprimé sur l’avenir de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO arrivé à un tournant où son autorité et sa crédibilité ont pris un sacré coup.
L’organisation sous régionale perd de plus en plus la crédibilité dans sa zone. Les pays membres de la CEDEAO commencent à défier son autorité surtout ces derniers temps. Selon Me Konaté, la CEDEAO a du mal à se faire entendre. ‘’ La CEDEAO a pris des sanctions contre le Mali, le Burkina Faso et le Niger mais ces sanctions n’ont pas eu l’effet escompté’’, a-t-il prononcé. Il critiqué la France qui a un lien fort avec la CEDEAO mais qui n’arrive pas à jouer son rôle. ‘’ La France est un partenaire important de la CEDEAO mais ne semble pas être en mesure de faire avancer le processus de transition’’, a tancé l’ancien ministre de la Justice et des Droits de l’Homme.
La Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest perd ces éléments clefs comme le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Ces pays sont en transition. Leurs autorités n’écoutent même pas actuellement l’organisation. L’organisation sous régionale n’a pas de valeur dans ces pays à cause de ses sanctions imposées sur les peuples du Mali, du Burkina Faso et du Niger. Ces peuples ne veulent pas entendre le nom de cette organisation. L’avenir de la CEDEAO est en danger. Le Mali, le Burkina Faso et le Niger se sont réunis pour créer l’Alliance des Etats du Sahel (AES). Cette toute nouvelle plateforme fait parler de son nom. Ils coopèrent ensemble particulièrement dans la lutte contre le terrorisme qui est le défi majeur de ces pays. Pourtant cette lutte avance avec efficacité surtout depuis la création de l’AES.
La CEDEAO doit changer de cap ou risque de disparaitre dans les jours à venir.
Diakaridia Sanogo
L’Informateur