A la faculté des sciences sociales (FASSO) de l’Université de Ségou, les enseignants permanents sont délaissés au profit des enseignants vacataires dans la répartition des cours. D’où, le cri de détresse du Syndicat national de l’enseignement superieur et de la recherche scientifique (SNESUP) qui a adressé une correspondance au Pr Mahamadou FAMANTA, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Une correspondance en date du 20 novembre 2019, a été adressée au ministre en charge de l’Enseignants superieur et de la recherche scientifique, par le collectif des enseignants du FASSO pour demander son implication dans la bonne répartition des cours entre les enseignants de cette faculté.
Dans cette lettre adressée au ministre, le Pr Mahamadou FAMANTA, ledit collectif dénonce la mauvaise répartition des cours entre les professeurs. Dans cette injustice dénoncée, selon la lettre, c’est les enseignants permanents qui sont privilèges au détriment des vacataires qui n’ont souvent ni le niveau ni le diplôme. Cette injustice s’enracine par une complicité entre des chefs de DER avec le secrétaire général du comité SNESUP qui priorisent plutôt les enseignants vacataires dans l’attribution des cours au détriment des enseignants permanents malgré les injonctions du Recteur de l’Université de Ségou.
Les enseignants plaignants de la FASSO dénoncent que des vacataires qui n’ont ni le diplôme requis, ni le profil adéquat sont privilégiés à leur détriment. Aussi, les plaignants de la Faculté des sciences sociales protestent contre le maintien des chefs de DER à leurs postes alors qu’ils sont en formation.
Ensuite, une catégorie clanique des enseignants de l’Université de Ségou est décriée par les enseignants plaignants de la FASSO. Ils qualifient ces personnes comme des enseignants de « champs), de « bureaux des Facultés » et des enseignants de « bureaux du Rectorat ».
Par conséquent, les représentants du collectif des enseignants lésés de la FASSO demandent au ministre FAMANTA, son implication personnelle afin que les enseignants permanents de l’Université de Ségou en général et de la Faculté des sciences sociales en particulier soient priorisés dans la répartition des cours.
En outre, ils exigent du ministre que l’acceptation des vacataires soit soumise à un contrôle de diplômes et de profil.
Par SABA BALLO
Source : Info-Matin