La panique du pouvoir est au sommet de son paroxysme depuis l’annonce d’une marche des femmes veuves de Kati. Pour parer à toute éventualité, nos sources suivent de très près les demandes et démarches de quelques individus délégués pour décourager et arrêter cette marche qui pourrait être un facteur de déstabilisation.
Aujourd’hui, Mercredi 20 Mars 2019, d’après nos sources bien avisées, le pouvoir aurait envoyé une délégation, conduite par des émissaires de Chérif Ousmane Madani Haidara, du réseau des communicateurs traditionnels, assistés par la famille Drabo de Kati et sous la diligence du général Drabo, afin que les veuves des militaires acceptent l’annulation de leur marche prévue ce Jeudi 21 Mars 2019. Ces femmes veuves souhaiteraient exiger le limogeage de la hiérarchie des Fama.
Toujours selon nos radars, le ministre des cultes se serait rendu au domicile de Chérif Ousmane Madani Haidara. L’objectif, selon nos informations, aurait été de rencontrer des imams venus de Kati, invités pour la circonstance.
Conformément aux consignes des autorités, au cours des prières de l’après-midi (al-‘asr), de la prière du coucher de soleil (al-maghrib)et de celle du soir (al-‘icha), des messages d’apaisement et de sensibilisation auraient eu lieu par lesdits imams de différentes mosquées de Kati.
Pour saboter la marche et empêcher sa réussite, de l’argent aurait été distribué.
Selon des sources concordantes sécuritaires, le général Drabo de Kati aurait partagé de l’argent à des femmes veuves et autres personnes influentes de Kati. Un imam, impliqué dans cette démarche estime qu’il s’agit de ramener les femmes à la raison : « À Kati, nous sommes les légitimités sur qui tout repose. Si nous pouvons aider les tenants du pouvoir à éviter le pire, on ne fuit pas notre responsabilité. Nous sommes tous des maliens et il nous faut de la patience » témoigne un des imams.
D’après des témoins que nous avons interrogés, la devanture du camp Soundjata de Kati serait occupée par des militaires lourdement armés.
Mieux, au regard de certaines alertes sécuritaires de déstabilisation du régime, surtout à Bamako, ce jour 20 mars 2019, vers 18heures, sur ordre du Chef d’état-major général des Armées, le général de Division Bemba Moussa Keita, un ravitaillement en armes lourdes, en armes légères AK47 et des munitions dans les domiciles des généraux proches du pouvoir dont Dahirou Dembele, Oumar Ndaou, Bemba Moussa Keita ou Mahamane Baby. La situation serait-elle grave à ce point? Nous attendons de la vivre sur le terrain.
Source: Le Figaro Du Mali