« Nous partageons la profonde déception de la CEDEAO face au manque d’action ou de progrès du gouvernement de transition du Mali dans l’organisation des élections », a-t-on indiqué.
Les États-Unis ont salué les sanctions économiques imposées au Mali par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine lors des sommets extraordinaires tenus le 9 janvier courant à Accra au Ghana, a annoncé le département d’Etat dans un communiqué.
« Nous partageons la profonde déception de la CEDEAO face au manque d’action ou de progrès du gouvernement de transition du Mali dans l’organisation des élections, comme il s’est engagé à le faire à la suite du coup d’État d’août 2020 », a-t-on affirmé.
Et d’ajouter : « Nous soutenons la décision de la CEDEAO d’imposer des sanctions économiques et financières supplémentaires pour exhorter le gouvernement de transition à tenir son engagement envers le peuple malien de ramener son pays à la démocratie ».
La CEDEAO a, en effet, annoncé dimanche la fermeture des frontières terrestres et aériennes entre ses pays membres et le Mali et la suspension de toutes les transactions commerciales, à l’exception des produits de consommation essentiels : pharmaceutiques, fournitures et équipements médicaux, ainsi que le matériel pour le contrôle de la Covid-19 et des produits pétroliers et d’électricité.
En réponse à cet embargo infligé par la CEDEAO et l’UEMOA, le gouvernement du Mali a décidé, de rappeler ses ambassadeurs accrédités dans les États membres de la CEDEAO et procédé à la fermeture de ses frontières terrestres et aériennes avec les États concernés.
Pour rappel, la période transitoire fixée par la CEDEAO après le coup d’Etat du 20 août 2020, ayant mis fin au mandat de l’ancien président Ibrahim Boubaker Keita, était de 18 mois à compter du mois de septembre 2020. C’est ainsi, d’ailleurs, que la date du 27 février 2022 avait été fixée pour la tenue d’élections législatives et présidentielle au Mali.
AA/Bamako/Amarana Maiga