La situation sécuritaire dans la zone des trois frontières, entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, s’est fortement dégradée, selon un rapport de la MINUSMA.
Dans une déclaration publiée ce jeudi 31 mars 2022, la MINUSMA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali) a exprimé ses préoccupations face à la détérioration de la situation sécuritaire entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, et plus précisément dans la région de Ménaka. Outre cette localité, le cercle d’Ansongo, dans le Nord du Mali, est aussi sujet à des scènes de violences.
La MINUSMA alerte que « la situation sécuritaire dans la zone dite des trois frontières entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, notamment dans les localités de Tessit, Talataye, Ansongo et la région de Ménaka, s’est considérablement dégradée au cours des dernières semaines. Les attaques des groupes armés terroristes ont eu un impact dévastateur sur la population civile, déjà en détresse, entraînant des dizaines de morts et des déplacements importants de populations vers les villes de Gao et d’Ansongo ».
Face à ces développements, la MINUSMA dit condamner fermement les meurtres et autres actes criminels commis à l’encontre de la population civile. D’ailleurs, l’organisation onusienne a confié avoir déployé, « depuis une semaine », une unité dans la région, sans compter celle qui viendra en renfort, ce jeudi. « Des équipes de la Mission ont également été mobilisées pour mieux évaluer l’impact de la violence sur les communautés se trouvant dans les zones affectées », a ajouté la MINUSMA.
Par ailleurs, compte tenu des accusations de violations des droits de l’Homme à dont font l’objet les Forces armées maliennes, la mission onusienne indique que « dans ce contexte, une enquête de vérification des faits liés aux violations et abus des droits de l’Homme a été initiée »….Lire la suite sur afrik.com