Il fallait marquer les esprits par des gestes forts, en janvier, lors du sommet organisé à Pau par Emmanuel Macron avec les chefs d’Etat des pays du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad). Quelques semaines plus tôt, treize soldats français étaient accidentellement morts lors d’une opération, et surtout, les pouvoirs nationaux ne parvenaient pas à empêcher les massacres, dont leurs armées étaient elles aussi victimes. Le sommet se termine avec des objectifs clairs : l’ennemi numéro 1 est l’Etat islamique dans le Grand Sahara, et sa zone de repli, dite des trois frontières car s’y rejoignent le Burkina Faso, le Mali et le Niger, la priorité.
Dans les semaines qui suivent, l’armée française annonce des bilans inédits, particulièrement élevés mais invérifiables. Plus discrètement, Barkhane, cette force de 5 100 militaires français dont les effectifs n’ont cessé de croître depuis son lancement en 2014 en remplacement de Serval, elle-même déclenchée en janvier 2013 pour li`
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