Le comité est composé de 22 membres issus des départements ministériels et d’autres structures de l’Etat. Ses frais de fonctionnement sont imputables au budget des élections.
Le comité technique d’appui à l’AIGE est créé par une décision du ministre de l’administration territoriale qui en assure la présidence. Dans sa décision, le ministre explique qu’il s’agit d’un cadre de travail et de concertation. Il est chargé d’appuyer l’AIGE dans l’organisation du référendum et des élections.
Selon la décision de création de ce comité, ses membres peuvent se réunir une fois par semaine sur convocation de son Président ».
Le comité technique d’appui est chargé d’ « élaborer les procédures et actes visant à assurer la bonne organisation des élections ». Pour cela, il mobilisera « des moyens humains, financiers et matériels nécessaires pour la conduite du processus électoral ».
L’acheminement du matériel et des documents électoraux est également prévu dans ses missions. Le comité soutient l’AIGE dans la conception et le suivi de la mise en œuvre des actions de formation destinées aux autorités administratives et aux agents électoraux.
Deux superviseurs seront déployés dans chaque commune, région et le district de Bamako. Des commissions de travail seront également créées au sein du comité. Il s’agit des commissions administration et formation, des finances, logistique, sécurité et communication.
Source d’inquiétude ou d’assurance ?
La création de ce comité technique d’appui à l’Autorité Indépendante de Gestion des Élections a suscité des réactions au sein de la classe politique. Si pour certaines formations politiques, le ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation ne devrait plus intervenir dans l’organisation des élections. D’autres pensent que l’appui de ce nouveau comité permettra d’organiser de « bonnes élections. »
La convergence pour le développement du Mali alerte sur les risques de fraude électorale avec ce comité d’appui à l’AIGE. C’est du moins ce qu’estime Alhassane Abba. Il est le secrétaire général de la CODEM. « Il ne doit pas avoir d’ingérence du ministère de l’administration territoriale jusqu’à un certain niveau ». Selon lui, « les germes de la fraude et la mauvaise organisation sont là ».
Par contre, l’Union pour la sauvegarde de la République, un soutien de la transition, pense que ce comité rendra plus efficace le travail de l’AIGE. « Franchement, il n’y a pas de quiproquos. C’est ce qui a été demandé », atteste Nouhoum Togo, Président du l’USR.
A noter que ce comité d’appui à l’AIGE est composé de 22 membres dont le président. Son travail consiste à appuyer l’autorité indépendante de gestion des élections dans l’organisation des scrutins.
Studio Tamani