L’armée française a annoncé avoir tué à Ménaka, dans le nord du Mali, un chef de l’organisation Etat islamique au Grand Sahara, l’un des groupes djihadistes les plus actifs dans ce pays d’Afrique de l’Ouest. Déclenchée dans la nuit, l’opération a consisté en une frappe aérienne par deux avions Mirage 2000 sur la position du groupe terroriste, suivie d’une action au sol pour saisir la position.
Le chef terroriste est Mohamed Ag Almouner, impliqué dans un attentat perpétré en 2017 au Niger, a été abattu par les forces spéciales françaises, ce dimanche 26 août 2018. Deux civils ont également perdu la vie au cours de cette assaut. Il s’agit notamment d’une femme et d’un adolescent.
Selon le communiqué de l’état-major des armées françaises « le 26 août 2018, dans la région de Ménaka (Mali), des unités de la force Barkhane ont mené une opération contre un groupe terroriste armé et neutralisé Mohamed Ag Almouner, l’un des principaux responsables de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) ».
Mohamed Ag Almouner a péri dans l’attaque menée par des soldats de l’opération spéciale Barkhane conduite au Sahara par l’armée française. Les commandos déployés au sol après une frappe aérienne ont constaté la mort de Mohamed Ag Almouner et d’un membre de sa garde rapprochée. Ils ont en outre découvert que deux civils, une femme et un adolescent, avaient également péri dans les frappes.
Quant aux civils tués, l’état-major a exprimé ses « regrets » et présenté ses condoléances aux familles et aux proches des deux victimes et a annoncé qu’une investigation était en cours « pour déterminer comment des civils ont été atteints lors de cette frappe ». Les blessés ont été pris en charge par les équipes médicales de l’armée française déployées sur place.
Source: afrik