Sur le milliards et demi de musulmans que compte la planète, le nombre de ceux qu’on considère comme des salafistes varie d’un pays à l’autre selon sa situation économique et son niveau d’éducation pour se situer au-dessous de 5% de la population : c’est le niveau de l’ultradroite et de l’ultra-gauche dans les démocraties modernes.
La proportion de ceux qui tombent dans le djihadisme doit être, elle, de l’ordre de 1 pour 1000, voire de 1 pour 10.000. C’est le pourcentage de la délinquance dans les pays dits développés ou industrialisés.
S’il vous plaît arrêtez de diaboliser l’islam et les musulmans. Le terrorisme déguisé sous le nom d’Aqmi ou de DAESH est le produit de l’analphabétisme, du sous-développement, de l’injustice, de la stigmatisation, de l’humiliation, etc. Il fait du bruit et des dégâts, mais il n’est le fait que de quelques milliers de révoltés et de desperados sans éducation ni travail. N’ayant pas de place dans la société ils rejoignent les rangs des salafistes ; une petite partie d’entre eux franchissent un pas supplémentaire et versent dans le jihadisme où leur mission est d’obéir à un chef, tenir une mitrailleuse, tuer et se faire tuer.
Source: Bamada.Net