Le premier objectif est de combattre le groupe armé des ADF, les Forces démocratiques alliées. Un groupe qui multiplie les attaques contre les civils et les forces congolaises ces dernières années. Le 16 novembre dernier, les autorités ougandaises ont également accusé les ADF d’être à l’origine des deux attentats de Kampala. C’est cet évènement qui a permis à Yoweri Museveni d’accentuer la pression sur son homologue.
Cela fait des années que le président ougandais tente d’obtenir l’aval de Félix Tshisekedi pour cette opération, car il existe également des enjeux économiques. En mai dernier, un consortium ougandais s’est vu attribuer la construction de plusieurs routes reliant les deux pays. Il s’agirait donc également de protéger les travaux.
Pour l’heure le gouvernement congolais n’a pas répondu aux sollicitations de RFI, mais le président de la Commission défense et sécurité de l’Assemblée nationale Bertin Mubonzi, nous a confirmé avoir été informé de la décision présidentielle. Il affirme cependant que la mise en application de la décision doit encore être étudiée, notamment au parlement.