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Lutte contre le paludisme: L’ADAH apporte un appui de taille au système de prévention

Dans l’initiative de réduire le taux de paludisme et d’assurer la santé et le bien-être de la population de la commune 1, plus particulièrement celle de Doumanzana, dans un environnement sain, l’Association pour le Développement et l’Action Humanitaire (ADAH) a mis en place un projet pour faire face au fléau de la malaria. Axé sur la sensibilisation et la distribution de kits sanitaires, cet événement s’est déroulé du vendredi 7 au samedi 8 juillet 2023.

 

Présidée par le président de l’ADAH, Mohamed Dem, la cérémonie de remise des kits a enregistré la présence de la Maire de Doumanzana, du représentant de l’Alliance Distribution Bassaro Sanogo, de la Directrice Technique du CSCOM de Doumanzana, Mme Raki M’Baye, du représentant du Synsor M. Tigana, du représentant du chef de quartier Makan Coulibaly et du représentant du CNJ, M. Traoré.

Pour rappel, le jeune président est également éducateur sportif, facilitateur et formateur de coach de renommée internationale. Cette activité philanthropique réalisée en deux jours a été marquée par la sensibilisation, les consultations gratuites appuyées par l’ASACO DOU et le CSCOM dudit quartier, ainsi que la distribution de kits sanitaires. Le coût total du projet s’élève à 2 600 000 FCFA.

Selon le président, “La première journée a été consacrée à la sensibilisation. Nous avons sensibilisé 900 personnes sur les dangers du paludisme. Et la deuxième phase du projet consiste en la distribution des kits sanitaires. Ces kits sanitaires sont destinés aux enfants de 0 à 5 ans et aux femmes enceintes”, a-t-il souligné.

M.Dem a fait savoir qu’à travers leurs échanges avec les structures sanitaires du pays, ils ont appris que les gens, faute de moyens, n’ont pas recours à ces structures pour se faire consulter. Il a également fait remarquer que les femmes et les enfants de 0 à 5 ans sont les plus touchés par ce fléau. C’est la raison pour laquelle ils ont jugé nécessaire d’organiser des consultations gratuites tout au long de la journée. Il a précisé que “deux consultations diabète pour les personnes âgées, des consultations paludisme pour les enfants et les femmes enceintes” ont été mises en place. En plus des consultations, des antibiotiques conseillés par les médecins seront donnés en fonction des maladies.

En ce qui concerne les kits, le facilitateur et formateur de coach de renommée internationale a fait savoir qu’en plus des fonds propres, l’ADAH a été soutenue par des partenaires de structures privées et publiques. M. Dem a affirmé que “l’Alliance Distribution nous a fourni des cotons hygiéniques et des serviettes pour les femmes, Standard Diagnostic nous a fourni des tests de glycémie et des tests de paludisme, et le Ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable ainsi que le coordinateur du projet PRAAPS nous ont apporté un soutien financier”.

Cependant, il a indiqué qu’ils ont rencontré un problème d’informelle. Cela signifie que certains des partenaires sollicités n’ont pas eu confiance en eux en raison du retard dans l’obtention des documents administratifs. Son souhait est d’obtenir ces documents très bientôt. Il a appelé la jeunesse à suivre son exemple en cherchant à développer leur communauté qui est confrontée à des problèmes d’infrastructures et d’eau, comme les femmes qui se lèvent à 5h du matin pour trouver de l’eau potable, etc.

L’une des bénéficiaires des kits s’est montrée heureuse de la tenue de ce projet qui leur a permis non seulement de se faire consulter par un spécialiste, d’être sensibilisées sur ce fléau, mais aussi d’obtenir des équipements de prévention et des médicaments.

Selon M. Simaga Manan, le paludisme ne devrait normalement pas tuer les gens à l’heure où nous sommes grâce à un système efficace de prévention. Il a souligné que “dormir sous des moustiquaires et réduire l’insalubrité” sont des moyens de prévention actuellement disponibles. Une des complications tardives du paludisme est l’épilepsie. Pour lui, même si nous les traitons, les séquelles peuvent conduire à l’épilepsie. Il est nécessaire d’éviter cela car cela entrave le bon développement de toute une population.

Badara Ali Koïta

L’Observatoire

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