Le défenseur de l’ordre public a décidé d’ouvrir une enquête judiciaire en vue d’interpeler et de traduire en justice les auteurs, coauteurs et complices de récents propos et déclarations véhiculés sur les réseaux sociaux qui heurtent la sensibilité et ne contribuent pas à la préservation de la paix dans le pays. Car ces agissements qui contrarient la liberté de culte et dressent les citoyens les uns contre les autres sont interdits par le Code pénal et la Loi n° 2019-056 du 5 décembre 2019 portant répression de la cybercriminalité et sont donc passibles de poursuites pénales.
Nous l’encourageons vivement à traquer, inculper, faire condamner ces perturbateurs de l’ordre public et veiller à ce que les peines prononcées soient effectivement appliquées pour servir d’exemple. Déjà si éprouvé par les crises, notre pays n’a que faire de telles dérives susceptibles d’ouvrir un autre front.
Fatoumata Djourté, stagiaire