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Les critères de désignation des auteurs de blocage du processus de paix au Mali connus

La traditionnelle rencontre hebdomadaire du porte-parole du Gouvernement avec la presse pour faire le point des décisions et communications issues des Conseils des ministres recevait le mercredi 6 septembre 2017 le ministre en charge des Affaires Etrangères, M. Abdoulaye Diop.

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C’était pour expliquer et saluer la Résolution prise le mardi 5 septembre dernier par le Conseil de Sécurité de l’ONU  instituant un régime de sanctions contre ceux qui dressent des obstacles à l’application de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali. Pour le ministre Diop, cette Résolution 2374 (2017), saluée par les autorités maliennes, a été prise à la demande du Gouvernement malien et à l’unanimité des quinze membres du Conseil de sécurité. Il expliquera que le régime de sanctions ainsi adopté porte sur l’interdiction de voyager et le gel des avoirs de toute personne ou entité qui dresserait des obstacles à la mise en œuvre de l’Accord. Pour ce faire, dit-il, la Résolution 2374 définit les critères de désignation des auteurs de blocage du processus de paix. Il s’agit entre autres le fait de prendre part à des hostilités en violation de l’Accord, de prendre des mesures qui font obstacles à la mise en œuvre du texte. Il y a aussi le fait de poser des obstacles à l’acheminement de l’aide humanitaire destiné au Mali, à l’accès à cette aide ou à sa distribution dans le pays. On note également le fait de préparer, commettre, de financer des attaques contre notamment les institutions locales, régionales et nationales, les patrouilles mixtes et les forces de défense et de sécurité maliennes, la MINUSMA et le personnel des Nations Unies et les forces internationales de sécurité comme la Force conjointe, l’EUTM-Mali, Barkhane ou autres. Il y a enfin le fait de préparer, commettre, ou de donner ordre de commettre au Mali des actes contraires au droit international, aux droits humains, ou humanitaire, les atteintes ou les violations des droits humains. Notamment contre des civils, y compris des femmes et des enfants. A cela, il faudrait ajouter les actes de tortures, de viol, et autres formes de violences sexuelles, d’enlèvement ou de disparitions ou déplacements forcés, d’attaques contre les écoles, les hôpitaux, les lieux de culte, l’emploi ou le recrutement d’enfants soldats et autres. Le ministre Diop indiquera enfin que pour sa mise en œuvre, le régime sera piloté par un Comité du Conseil de sécurité et un groupe d’experts pris en charge par l’ONU. Il importe de retenir que la Résolution ne comporte pas, pour l’instant, de liste de personnes ou d’entités à sanctionner.

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Vers l’élaboration d’un plan opérationnel et d’une stratégie de levée de fonds pour la mise en œuvre de la réforme du secteur de la Sécurité

 

Le Commissariat à la Réforme du secteur de la sécurité, en partenariat avec l’Ambassade du Royaume des Pays Bas au Mali, a organisé du 5 au 7 septembre 2017 au Grand hôtel de Bamako un atelier de planification stratégique en vue de la réforme du secteur de la sécurité au Mali. Présidée par le ministre en charge de la Sécurité, le général Salif Traoré, la rencontre s’est ouverte en présence de M. Jolke Opperwal, ambassadeur du Royaume des Pays Bas au Mali, de l’inspecteur général Ibrahim Diallo, commissaire à la réforme à la réforme du secteur de la sécurité et d’autres responsables militaires. L’objectif de l’atelier était de doter le commissariat, le commissaire et les autres membres des cellules d’un plan qui guide leur travail, fixe des objectifs à court, moyen et long termes et qui permettra par la suite l’élaboration d’un plan opérationnel et d’une stratégie de levée de fonds. Et cela, pour la bonne mise en œuvre du processus de la réforme du secteur de la sécurité au Mali. Selon les initiateurs de l’atelier, la planification stratégique devra être participative et tenir en compte de la diversité des membres des différentes cellules. Il s’agissait aussi à travers cette rencontre de mener une analyse externe de l’environnement du Commissariat et une analyse interne approfondie à l’aide d’outils appropriés. Les participants à l’atelier ont pu choisir des options stratégiques pour le développement du Commissariat en termes d’orientation, de cibles d’actions à mener, des domaines à prioriser ou dans lesquels il faudra consolider la position de la structure. Il importe de retenir enfin que le conseil national pour la réforme du secteur de la sécurité (CNRSS) est consacré par l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali en son article 25. Ce Conseil doit notamment permettre d’établir une vision nationale de la sécurité et de la défense compte tenu de tous les facteurs locaux, nationaux, régionaux et internationaux pertinents». Présidé par le Premier ministre, le CNRSS intègre à la fois le gouvernement et les membres des groupes armés signataires de l’accord de paix.

 

 

Comité de pilotage de l’ITIE : faire de la gestion des mines « un modèle de gouvernance et de transparence »

 

Le ministre des mines, Pr Tiémoko Sangaré, a présidé le jeudi 31 aout 2017 à la Direction Nationale de la Géologie et des Mines, le comité de pilotage de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE). Entre autres objectifs principaux dudit comité, faire l’état des lieux du secteur minier de façon générale et jeter les bases du nouveau code minier malien. Etaient également présents, des représentants de la société civile, des ministères de l’Economie et des Finances et de l’environnement et de l’assainissement en plus de membres de l’Assemblée Nationale, entre autres. Dans son discours d’ouverture des travaux, le ministre Sangaré a souligné la grande importance de la norme ITIE qui est vitale pour un pays comme le Mali dont « le secteur minier représente 67% à 70% des recettes d’exportations ». En ce qui concerne le code minier en relecture, il relèvera que seul un de ses articles porte sur le processus ITIE. Des propositions d’articles ont, d’ores et déjà, été formulées pour y remédier. Car, renchérira le ministre des mines, « l’aide au développement sera jamais un outil de développement ». Voici in extenso, une des propositions d’articles pour le nouveau code minier. Il s’agit de l’article 25 : « des sanctions administratives frappent les structures publiques ou parapubliques qui ne se conforment pas aux instructions de réconciliation lors de l’élaboration des rapports ITIE ».

 

Source:  Nouveau Réveil

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