La CEDEAO lors de son 54e Sommet a donné un ultimatum aux militaires de pouvoir afin qu’ils désignent un acteur civil pour gérer la transition et ce avant le 15 septembre. Une pression supplémentaire que met la CEDEAO sur ces concertations très attendues qui réuniront à la fois les leaders politiques de Bamako que des régions.
Déjà, les régionaux ont tenu une consultation locale qui, au regard des différents rapports, présage de divergences considérables. En effet, sur la durée, la personnalité et les instances qui devront être mises en place, les régions de Gao, Tombouctou et Mopti ne sont pas sur la même longueur d’ondes. Pendant que certains prônent une transition rapide avec un civil à la tête, d’autres votent pour une transition longue (24-36mois) avec les militaires du CNSP à la tête, mais accompagnés de civils.
En tous les cas, la gageure du CNSP est de faire de la rencontre des 10, 11 et 12 septembre un moment d’union nationale pour adresser un message fort à la CEDEAO et à la Communauté internationale. Cette unité nationale n’est cependant pas encore garantie.
Y.K
Source: Bamakonews