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Le Premier ministre Choguel K. Maïga rencontre la Classe politique : «L’organe unique de gestion des élections va être installé pour que les élections soient les moins contestées»

Le Premier ministre, Dr. Choguel Kokalla Maïga, chef du gouvernement, a rencontré la classe politique, le 27 août 2021 au Centre international de conférence de Bamako (CICB), pour parler de la situation sociopolitique du Mali. Selon le Premier ministre, la question de l’organe unique de gestion des élections a fait l’objet d’une décision gouvernementale irréversible. « L’organe unique de gestion des élections va être installé, il s’agira de serrer les coudes pour le rendre fonctionnel pour que les élections qui se tiendront soient les moins contestées possibles dans l’histoire récente dans notre pays », a souligné Dr. Choguel Kokalla Maïga.

Outre le Premier ministre, d’autres membres du gouvernement ont pris part à cette rencontre dont le ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions, Ibrahim Ikassa MAÏGA, le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Lieutenant-colonel Abdoulaye MAÏGA. Des responsables politiques prenaient part également à la rencontre. Parmi eux, on peut citer le président par intérim de l’URD, Pr. Salikou Sanogo, le Président de l’Adema Pasj, Tiémoko Sangaré, le président du PS Yeléen Kura, Amadou Koïta, le Président du RDS, Younouss Hamèye Dicko, le président de l’APR, Oumar Ibrahim Touré, Jeamille Bittar du M5-RFP, Paul Ismaël Boro du Rassemblement des Maliens (RAMA). Dans ses propos introductifs, le Premier ministre, Dr. Choguel Kokalla Maïga, a mis l’accent sur les 4 axes du Plan d’action du gouvernement de la transition à savoir : Le renforcement de la sécurité sur l’ensemble du territoire national ; les réformes politiques et institutionnelles ; l’organisation des élections générales ; la promotion de la bonne gouvernance et l’adoption d’un pacte de stabilité. Selon lui, les Maliens ont soif de sécurité. « La question de sécurité revient en permanence comme étant le premier souci des Maliens. Les Maliens ont soif de justice, la lutte contre l’impunité, la lutte contre la corruption doit être conduite de façon implacable. Le peuple malien ne comprendra pas que la transition n’engage les premiers pas de la lutte contre l’impunité », a-t-il dit. A l’en croire, l’effectif de l’armée ne peut pas couvrir tout le territoire, d’où l’accélération du processus de DDR (Désarmement-Démobilisation-Réinsertion). A ses dires, les réformes doivent aboutir au processus de refondation de l’Etat. « Nous devons asseoir un nouvel Etat, nous devons prendre en compte dans ce processus toutes les réflexions qui ont été faites par le passé, toutes les analyses, toutes les recommandations, nous devons aussi tenir compte des préoccupations d’aujourd’hui, nous devons tenir compte des idées fortes qui ont nourri le large mouvement de 2020 qui a conduit au changement que nous connaissons. Nous avons parlé aussi des élections générales qui doivent être l’aboutissement de tout le processus pour installer des institutions issues d’élections les moins contestées possibles que nous voulons dans l’histoire récente du Mali », a-t-il dit. Pour le chef du gouvernement, la question de l’organe unique de gestion des élections a fait l’objet d’une décision gouvernementale irréversible. « L’organe unique de gestion des élections va être installé, il s’agira de serrer les coudes pour le rendre fonctionnel pour que les élections qui se tiendront soient les moins contestées possibles dans l’histoire récente dans notre pays », a-t-il précisé. Par ailleurs, il a signalé que les assises nationales de la refondation (ANR) se tiendront fin septembre-début octobre. « Nous avons parlé aussi des assises nationales de la refondation (ANR). Le besoin de refondation de notre pays dans tous les domaines n’est contesté par personne, nous voulons que ces assises soient inclusives, que ces assises aboutissent à des résultats exécutoires par d’abord le gouvernement de transition et le relai sera pris par les autorités qui viendront après les élections. Les assises nationales de la refondation (ANR) doivent se tenir fin septembre-début octobre »,  a déclaré Dr. Choguel K. Maïga. En outre, il dira que les discussions continuent avec les syndicats pour calmer le front social. Le Premier ministre a invité les leaders politiques à poursuivre la réflexion et les échanges avec les ministres de l’Administration territoriale, de la Refondation et le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des réformes. Les Partis politiques ont massivement répondu à l’invitation et ont, pour la plupart, affirmé leur soutien à la transition en cours.

Aguibou Sogodogo

Source: Le républicain

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