Le Chef du Gouvernement de la Transition, Moctar Ouane, était hier lundi 22 février 2021 à nouveau devant le Conseil National de Transition, 72 heures seulement après la déclaration du Plan d’Action du Gouvernement. Il s’agit pour le Premier ministre de se prêter aux questions des membres du CNT, et de défendre son PAGT dans la perspective de faire sortir le pays de la crise multidimensionnelle qu’il vit depuis presqu’une décennie. C’était en présence des membres du Gouvernement et de plusieurs autres invités de marque. A toutes les préoccupations posées, M. Ouane a donné des réponses claires et sans ambiguïtés.
Le Chef du Gouvernement, Moctar Ouane, s’est prêté aux questions orales hier lundi 22 février 2021, au Conseil National de la Transition (CNT) à la séance de débats, consécutifs à la présentation du Plan d’Actions du Gouvernement de la Transition (PAGT).
Faut-il le rappeler, le Plan d’Actions du Gouvernement de la Transition (PAG) comporte 6 axes déclinés en 23 objectifs, adossés à 275 actions à évaluer à travers 291 indicateurs.
Tout au long de la journée, les débats ont porté sur des questions d’intérêt général. D’un côté, ce sont des appréciations sur la qualité du document affichant des objectifs clairs, concis et cohérents du Premier ministre qui a pris en compte l’ensemble des préoccupations générales des maliens. De l’autre côté, les préoccupations portant sur la révision de l’Accord pour la paix, la situation sécuritaire, les réformes institutionnelles, l’organisation des élections, la prise en compte de la situation des personnes vivant avec un handicap notamment la transcription en braille des documents officiels, la situation des maliens de l’extérieur, la question des collectivités territoriales, de zones de développement, l’école malienne, les concours d’entrée à des fonctions publiques et des Collectivités, l’intégration des ex-rebelles aux différents corps de défense et de sécurité, le budget prévisionnel de ce PAGT, le dialogue avec les groupes terroristes, principalement avec Iyad Ag Ghali et Amadou Kouffa, le processus de mise en œuvre de la Démobilisation, Désarmement et Réinsertion (DDR) des ex-combattants, le problème de carte NINA pour la diaspora malienne aboutissant au saccage du Consulat malien à Paris, la relecture de l’Accord pour la paix, etc.
BOUBACAR DIARRA
Source : Le Soir De Bamako