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Le pouvoir regrette-t-il SBM ?

La tournure actuelle des événements ramène manifestement au goût du jour le passage et le rôle de Soumeylou Boubeye Maïga dans le système d’IBK. Lâché subtilement par le président de la République, l’ancien chef du Gouvernement a été finalement emporté par les vagues d’une motion de censure de l’Assemblée nationale précédée d’une forte pression de la rue drainée par les forces religieuses.

 

Le départ de SBM n’a visiblement pas calmé les velléités insurrectionnelles de Mahmoud Dicko et acolytes, le pouvoir se montre de plus en plus n’a jamais été aussi nostalgique du temps où il était assuré d’avoir un va-t-en-guerre comme paravent. C’est en tout cas, selon nos sources, les regrets qui s’expriment discrètement dans certains salons feutrés de la capitale où le nom de Soumeylou revient constamment sur les lèvres comme possible ballon de sauvetage devant la crise politique actuelle. De là à s’imaginer le retour d’un SBM à la Primature il y a la mer à boire. Et pour cause, les hostilités entre lui et l’actuel chef de la Sécurité d’Etat semblent ne laisser aucune chance à une telle éventualité. Quel rôle lui sera-t-il dévolu dans le système, en définitive ? Wait and see.

Une Dpg de Boubou Cissé, enfin ?

Il s’agit d’une disposition constitutionnelle et d’un exercice républicain auquel chaque chef de gouvernement est astreint après sa nomination. A la différence de la quasi-totalité de ses prédécesseurs, le Premier ministre sortant, Dr Boubou Cissé, fera certainement exception à la règle puisqu’il a réussi à s’y soustraire royalement tout au long d’un séjour à la Primature, qui arrive à terme dans quelques heures probablement. L’actuel Premier ministre sera possiblement reconduit mais il aura épuisé la validité d’un premier décret de nomination sans l’épreuve. Doit-on en déduire que l’action gouvernementale, depuis plus d’une année, est hors-la-loi faute d’adoubement parlementaire ? Mais, de source bien introduite, Dr Boubou Cissé n’a guère complètement raté l’occasion d’un rachat puisqu’il figure en bonne place dans le pipe pour se succéder à lui-même à la tête du Gouvernement. Une opportunité pour lui de se conformer à la Constitution, à moins qu’il rechigne à nouveau de faire de la Déclaration de Politique Générale une priorité.

 

Le Pr Tiemoko SANGARÉ désavoué et voué aux gémonies à Sikasso

Le président de l’Adema-Pasj est le bouc émissaire désigné de tous les malheurs que la Ruche a vécu à Sikasso aux dernières législatives marquées par les inversions spectaculaires de la constitution constitutionnelle aux dépens des candidats du parti de l’Abeille. Le hic est que le Comité exécutif, sous la direction du Professeur Tiemoko

SANGARÉ, n’a affiché aucune compassion à l’endroit des victimes de Manassa Danioko. Ils se sont montrés en revanche plus solidaires du régime contre la manifestation dans laquelle lesdites victimes trouvent leur compte. De quoi s’attirer l’ire de la section Adéma de Sikasso dont le Secrétaire à la Communication, qui a inondé les réseaux sociaux de propos très agressifs à l’encontre de leur président. Un désaveu qui vient s’ajouter à un autre antécédent non soldé entre Tiemoko SANGARÉ et ses camarades de Sikasso. En effet, il nous revient que lors d’une précédente tournée en 3ème région, le premier responsable n’a pas manqué de les ennuyer par des allusions immodestes à sa contribution financière personnelle au fonctionnement du parti. Même la restauration des délégués à ladite conférence régionale a été assurée par lui, aurait déclaré le président des ruchers en heurtant l’orgueil de nombreux camarades qui, selon nos sources, ont aussitôt renoncé à être pris en charge lors dudit événement.

La Rédaction

Le Témoin

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