Le processus démocratique, tel que appliqué au Mali de 1991 à nos jours, a été un cauchemar pour le peuple malien. La majorité des acteurs du soi-disant Mouvement démocratique ont trahi les idéaux de mars 1991. Loin s’en faut.
Les échecs de nos pseudo-démocrates sont incommensurables: l’éducation a été sacrifiée par nos enseignants dirigeants en occurrence le couple présidentiel du parti fasciste ADEMA (Alliance pour la démocratie au Mali); l’armée nationale a été marginalisée et détruite; les partis politiques ont été réduits en GIE; la politique de «deviser pour régner» du parti-État ADEMA a eu raison de certains partis politiques comme le CNID (Congrès national d’initiative démocratique).
En fait, au moins quatre (04) partis politiques sont originaires du CNID: le Pari pour la renaissance nationale (PARENA), le Parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (SADI), etc. Cette stratégique inique de l’ADEMA de déstabiliser les grands partis politiques de l’époque était d’affaiblir toute dissonance au régime du parti-État l’ADEMA; la corruption et la délinquance financière comme mode de gouvernance; l’irresponsabilité et la malhonnêteté de la majorité de la classe politique malienne (pourtant, il y a certains hommes politiques vertueux dans ce pays); la déchéance de la conscience collective nationale; la défaillance du système sanitaire national; le bradage et l’accaparement des biens publics et de nos ressources naturelles par nos pseudo-démocrates du Mouvement démocratique; l’effondrement de l’État est l’ultime conséquence de la gestion chaotique de nos pseudo-démocrates du Mouvement démocratique; le seul côté positif de la gestion de ces politiciens mal inspirés est en matière d’infrastructures. Quelques routes ont étés réalisées, mais en valeur absolue ce n’est rien par rapport à ces trente (30) ans de gestion du parti ADEMA car jusqu’à la date du coup d’État de la rectification, l’ADEMA a toujours cogéré ce pays.
La critique irresponsable et partisane du succès de nos FAMa (Forces armées maliennes) à Mourrah, dans le cercle de Djenné, par certains hommes politiques apatrides, prouve à suffisance que certains hommes politiques ont pris le relais de l’intoxication des médias français expulsés du Mali (RFI et France 24).
En effet, où étaient les politiciens apatrides, les ennemis de l’intérieur quand les terroristes avec l’aide de la France massacraient nos braves concitoyens et militaires? Qui ne se rappelle pas des massacres de Mondoro, Ogossagou, Farabougou, Niono, Nara, Ansongo? Le peuple malien a été humilié, traumatisé pendant presque dix (10) ans et au même moment la Communauté internationale est restée muette et c’est quand nos vaillantes FAMa commencent à recouvrer l’ensemble du territoire national, nos ennemis de l’intérieur comme de l’extérieur nous font des accusations farfelues.
Les FAMa ont le soutien des dignes filles et fils du Mali. Nous les exhortons à redoubler d’efforts pour la reconquête de l’ensemble du territoire national.
Vive les Forces Armées Maliennes et que Dieu bénisse le Mali. La patrie ou la mort, nous vaincrons.
Bakary COULIBALY, Élan Patriotique
L’Inter de Bamako