La visite effectuée le 8 février dernier par le ministre de la sécurité et de la protection civile, Général Salif Traoré, à Kouakourou dans la région de Mopti, est un signe éloquent de la très bonne marche du Plan de Sécurisation Intégrée des Régions du Centre du Mali (PSIRC).
Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Général Salif Traoré, était en visite le 8 février à Kouakourou, cercle de Djenné, région de Mopti. Il était accompagné par certains officiels comme le Gouverneur de la région de Mopti, Général Sidi Alassane Touré. Le symbole était fort à plusieurs titres. Kouakourou symbolise la résistance populaire aux terroristes et la reprise en main par l’Etat des zones affectées et infestées par les pratiquants d’un obscurantisme digne du Moyen âge.
Cette visite du ministre de la Sécurité et de la Protection civile traduit éloquemment la reconnaissance de l’Etat à travers le Plan de Sécurisation Intégrée des Régions du Centre du Mali. Enfin, Kouakourou incarne l’espoir. C’est cet espoir que le Général Salif Traoré a voulu entretenir en se rendant sur place. Sûrement et lentement, le PSIRC est en marche, cela est incontestable.
Les acquis sont visibles à l’image de ce camp neuf construit avec l’appui des partenaires ! Le dispositif déployé permet de sécuriser les navigations fluviales. Le ministre Traoré a réconforté les éléments des forces de défense et de sécurité dans leurs missions de sécurisation des personnes et de leurs biens. « Nous avons noté une certaine résilience de la population», qu’il a tenu à saluer.
Faut-il le signaler, le séjour du ministre a été largement apprécié par cette population dont les représentants avaient effectué le déplacement à Bamako plusieurs mois auparavant pour louer son sens de responsabilité et surtout sa promptitude à envoyer sur place les forces de l’ordre pour détruire le nid des terroristes.
Salif Traoré a fait quelques annonces comme l’envoi des motopompes et la réhabilitation prochaine de la route Kouakourou-Djenné de concert avec le ministère de l’Equipement et des Infrastructures.
Chiaka Doumbia
Le Challenger