L’Association de santé communautaire (ASACO) de Ténenkou (Centre), a tenu, jeudi, son premier Conseil d’administration, depuis la mise en place du nouveau bureau le 03 avril 2019, dans les locaux du Centre de santé communautaire (CSCOM) en présence de tous les administrateurs de l’ASACO, a constaté l’AMAP
L’ordre du jour portait sur la situation financière, l’amélioration de la tarification et les divers.
D’entrée de jeu, le président de l’ASACO, Moussa Amadou Coulibaly, a salué les efforts déployés par l’ensemble des acteurs concernés pour l’amélioration de la qualité de la santé des populations, avant de faire le point sur la situation financière de l’ ASACO.
Il s’est réjouit des résultats engrangés, depuis trois mois, contrairement aux autres ASACO du Cercle qui peinent à s’en sortir.
Il ressort, de son exposé sur la situation financière de l’association, qu’à la caisse des médicaments, on dispose de 3.990.139 Fcfa, à la tarification, 379.812 Fcfa et au niveau du dépôt, 2.708.573 Fcfa.
Au cours de cette rencontre, le DTC du CSCOM central, Dr Sory Ibrahim Doumbia, a fait le point sur le fonctionnement de sa structure. Selon lui, de juin à septembre 2019, le taux de consultation curative est à 583%.
Cependant, on observe des difficultés en ce qui concerne la consultation pré natale (CPN) qui est à 30% et les accouchements à 30%. Ce faible taux s’explique par la gratuité de ces prises en charge au niveau du Centre de santé de référence (CSRef) par l’ ONG Médecins sans frontières (MSF).
Quant à la vaccination, la couverture est de 129% pour le BCG, 119,39% pour la poliomyélite et 129,9% pour le VAR.
S’agissant de la tarification, une proposition pour augmenter le tarif de l’injection et de la perfusion a été faite, afin d’augmenter les revenus. Mais cette question sera soumise à la prochaine Assemblée générale prévue pour le 26 décembre 2019.
Pour améliorer la qualité de la fréquentation, les administrateurs ont promis d’aller auprès des populations pour des exercices d’explication et de sensibilisation. Pour cela, ils ont sollicité l’accompagnement des chefs de quartier.
AS/MD (AMAP)