Selon le projet, tout coup d’État est un “crime inaliénable”, mais il étend une amnistie aux colonels qui ont pris le pouvoir il y a près de trois ans. Le projet renforcerait également considérablement le pouvoir du président. Selon le projet, tout coup d’État est un “crime inaliénable”, mais il étend une amnistie aux colonels qui ont pris le pouvoir il y a près de trois ans. Le projet renforcerait également considérablement le pouvoir du président. Le mouvement a déclaré qu'”aucune condition n’est bonne” pour organiser un référendum dans un pays qui ne contrôle pas “plus des deux tiers” de son territoire, une affirmation rejetée par la junte. “Sans aucun doute, nous empêcherons par des moyens légaux la tenue de ce référendum irrégulier”, a promis le mouvement.
La junte militaire au Mali fait face à une nouvelle opposition à un référendum du 18 juin sur une nouvelle constitution de la part d’un mouvement appelant à des élections et à un retour rapide à un régime civil.
La réforme constitutionnelle est la première étape majeure des plans des militaires pour justifier de continuer à gouverner jusqu’en 2024, après le renversement de l’ancien président Ibrahim Boubacar Keita en août 2020.
Le mouvement « L’Appel du 20 février » a affirmé dans un communiqué transmis lundi à l’AFP que l’armée n’avait aucun mandat « pour nous plonger dans l’inconnu, ni même nous soumettre à un état de non-droit ».
Le communiqué a déclaré que le référendum était « illégal » et superflu et a exigé un vote pour un retour rapide d’un gouvernement civil dans la nation ouest-africaine ravagée par l’insurrection.
L’Appel du 20 février est une tentative de plusieurs groupes et personnalités qui ont pris leurs distances avec les autorités militaires pour rapprocher les partis politiques et les organisations de la société civile.
Samedi déjà, une vingtaine d’associations religieuses, culturelles et politiques ont annoncé qu’elles s’unissaient pour faire retirer le principe d’un État laïc du projet de constitution.
Le mouvement a déclaré que le projet menaçait « sérieusement » l’indépendance de la justice et « organisait l’impunité pour certaines personnalités ».
Selon le projet, tout coup d’État est un « crime inaliénable », mais il étend une amnistie aux colonels qui ont pris le pouvoir il y a près de trois ans. Le projet renforcerait également considérablement le pouvoir du président.
Le mouvement a déclaré qu’ »aucune condition n’est bonne » pour organiser un référendum dans un pays qui ne contrôle pas « plus des deux tiers » de son territoire, une affirmation rejetée par la junte.
« Sans aucun doute, nous empêcherons par des moyens légaux la tenue de ce référendum irrégulier », a promis le mouvement.
Source: barrons.com