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La CEDEAO et la crise malienne intervention programmé de la force d’intervention : On serait parti très vite en besogne

Pour remettre le Mali au pas, la CEADEAO était prêt à enclencher son mécanisme de dissuasion : la troupe d’intervention dissuasive en cas de conflit pernicieux. Comme ce fut le cas en Gambie pour chasser le dictateur Yaya Jamey. Mais l’URSS et la Chine s’y sont carrément opposées, évitant du coup une situation dramatique dont les retombées auraient été lourdes de conséquences

La CEDEAO aurait-elle franchi le pas ? Avait-elle mesuré les conséquences d’une attaque sur le Mali ? Il semble que non, si l’on se réfère à la légèreté avec laquelle cette ultime décision avait été prise. Et pourtant, le cas malien ne nécessitait pas un tel branle-bas de combat. Car c’est une situation qui aurait pu avoir une issue sur le terrain diplomatique.

La CEDEAO ferait mieux d’aiguillonner son staff diplomatique afin de le rendre plus performant et plus incisif. Et le recours à la manière forte ne doit être envisagé qu’en cas d’extrême urgence. Car une attaque frontale avec des armées nationales comporte toujours des risques.

Le cas malien est un cas spécifique qui demande beaucoup de doigté et de délicatesse, car le pays est sabordé jusqu’à la moelle et plus fréquentable.

La force ne ferait pas grand-chose là où le dialogue et la concertation ont échoué. Et elle ne doit être utilisée qu’en dernier recours, et non comme un épouvantail pour dissuader les contrevenants et les marginaux. Ce serait aller très vite en besogne.

Ben Diakité Ladji de Balzac

Source: Toguna

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