La commune de Kewa est devenue l’un des épicentres du terrorisme dans notre pays depuis 2012. La population n’arrive toujours pas à vaquer librement à ses activités quotidiennes. Les foires hebdomadaires ne se tiennent plus comme avant. Les femmes ne sont plus libres de faire des mouvements, etc. En 2018, grâce à la MINUSMA, un camp militaire a été construit et équipé à Kouakourou pour la sécurisation de la commune. Malgré cela, la population de cette localité est privée de tous droits.
De nos jours, c’est grâce à l’implication des personnes de bonne volonté, de la localité, qu’un pacte a été signé entre la population de cette zone et les forces du mal. Ce pacte a permis à la population de cette localité de mener progressivement des activités. Malgré cela, les écoles de la commune restent toujours fermées. Des individus armés se baladent avec leurs armes, en pleine journée depuis un certain temps, dans cette zone à motos, prêchent souvent, ferment les écoles et menacent de tuer tous ceux qui ne se soumettent pas à leurs instructions. Cette situation a entraîné la fermeture de sept écoles dans la commune, à savoir les écoles fondamentales de Koa, deKoulinzé, de Nouh-Bozo- Kouakourou, de Pora, de Yonga et de Mangha. Signalons, selon nos sources, qu’aucune action n’a été entreprise par l’État à ce jour pour sécuriser la zone et permettre la réouverture des écoles.
Yaya KANITAO
Source: l’Indépendant