Sous peu, le Mali aura un nouvel hôpital militaire à Banakoro, dans le cercle de Kati. La première pierre d’une infrastructure été posée par le président de la transition, le colonel Assimi Goïta, le lundi 20 janvier dernier. L’infrastructure va coûter plus de 26 milliards de FCFA sur le budget national.
Prévu sur une superficie de 15 ha 00a03ca, le nouvel hôpital militaire aura toutes les commodités requises. Une émanation de la politique de santé publique des plus hautes autorités du pays au service des forces armées maliennes et la direction centrale du service de santé des armées (DCSSA). Assurés par l’atelier d’architecture « ALDI », au niveau d’architecture, les des travaux de cet hôpital s’étendront sur 24 mois selon le programme.
Le bâtiment sera composé de multiples compartiments dont 48 appartements (logements d’astreinte composés de 24 F4 ET 24 F3) qui auront au total 279 lits d’hospitalisation et de réanimation. Ce projet prévoit un service des entrées sur un bâtiment (R+2) abritant les consultations externes notamment, des services de kinésithérapie, de dialyse, d’odonto-stomalogie, d’ORL, d’urologie, de gastroentérologie, de gynécologie, de cardiologie, de pédiatrie, neurologie et de médecine générale.
En plus du bâtiment d’hospitalisation (R+2) de 180 lits, l’hôpital comprend également un bloc d’hospitalisation VIP (R+1) de 32 lits.
Le bloc de gynécologie obstétrique en (R+1) sera composé de deux salles d’accouchement, d’une salle d’opération, des salles d’observation et 26 lits d’hospitalisation. Selon le projet, un autre bloc comprenant un service d’analyses et un service d’imagerie avec une salle de scanner et salle d’imagerie par reconnaissance magnétique « IRM » sera réalisé.
Le complexe sera également doté d’un bloc comprenant un service de réanimation de 12 lits avec à ses côtes un service d’urgences médicales et chirurgicales comprenant deux salles d’opération. Pour les interventions chirurgicales, un bloc opératoire de six salles et un service de stérilisation est prévu. La morgue, la pharmacie, la cantine pour le personnel et les services de maintenance et de buanderie complèteront le dispositif. Comme tout hôpital de 4ème référence, il sera également doté d’un local brancardier et d’un bâtiment pour la protection civile.
Ce n’est pas tout, un bâtiment sera aussi réservé pour accueillir et mettre les accompagnants des patients à l’aise. Pour couronner le tout, le nec plus ultra, un service qui fera que cet hôpital de référence va se distinguer par une commodité est l’héliport. Au besoin les patients qui nécessiteront une référence-évaluation pourront bénéficier de ce service afin d’assurer leur prise en charge rapide selon la gravité de leurs cas.
Aïda Beïdy Soumaré
Source: LE PAYS