Temps des élections, temps des opportunistes. Certains de ces parasites, citoyens indignes, se contentent de prendre thé, t-shirt et argent, d’autres parmi eux, plus gourmands et audacieux, se livrent au bashing des candidats dans l’espoir d’être soudoyer. 
Papa Mamby Keita est de ces derniers. A quelques jours des élections législatives, il ressort du bois, plus cupide que jamais. Déclaration après déclaration depuis des années, l’ex-flic affirme avoir des preuves accablantes contre le député Karim Keita, fils du président de la république, dans la disparition du journaliste Birama Touré.
Faute de preuves, preuves que Papa Mamby aurait, l’affaire n’avance pas. Journalistes et juges demandent en vain ces preuves, l’inspecteur défroqué promet encore et encore mais aucune preuve ne sort à part ses continuels oui-dires.
La justice est plus une affaire de preuve que de vérité. Il ne saurait y avoir condamnations sur des affirmations non étayées par des preuves. Si c’était le cas Papa Mamby Keita comme des milliers d’autres fonctionnaires délinquants seraient en train de pourrir en prison, ce qu’ils mériteraient.
Né sans sou ni terre, simple inspecteur, il s’est constitué un patrimoine colossal que lui envient beaucoup de fonctionnaires richissimes. Des villas, encore des villas, partout à Bamako. Fortune faite illégalement, l’inspecteur filou s’est attelé à avoir du pouvoir en se mettant au service du RPM en 2013, battant campagne pour Ibrahim Boubacar Keita. Après victoire, il n’eut rien. Pas de retour d’ascenseur. Se sentant trahi, il devint dès lors complètement aigri.
Le jeu trouble de Papa Mamby Keita est désormais clair. Il s’agit pour lui de mettre la pression sur Karim Keita en pleine période électorale afin de lui soutirer quelques millions pour arrêter. Son train de vie lui coûte cher. Certains médias douteux s’en font le relai, espérant eux aussi traire la vache à lait qu’est devenu Karim Keita.
S’enrichir sur le dos du contribuable malien et venir s’ériger en parangon de la vertu n’honore pas Papa Mamby Keita. Il ne fuit pas l’insécurité au Mali, il fuit le déshonneur. Son entreprise d’extorsion, menacer pour soutirer de l’argent S.A., est en faillite. Le policier était un voyou.
Dans le Mandé ancien, les gens préféraient la mort au déshonneur et au mensonge.
BAMADA se fera le relai de toute preuve concernant la disparition de Birama Touré. Pas d’affirmations à l’emporte pièce, nous voulons des preuves solides qui tiennent devant la justice pour faire condamner les personnes impliquées dans cette disparition.
Assez des promesses de preuves !
Source: Bamada
