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Kardjigué Laïco Traoré : L’acteur souffle sur ses 75 bougies

C’est un visage, une silhouette et une voix familière de pratiquement toutes les générations de notre pays de 1960 à nos jours. En effet, Kardjigué est à la fois, un danseur, un comédien, un chorégraphe, un maître de cérémonie, un animateur de radio et un présentateur de télévision. C’est lundi dernier 19 octobre qu’il a fêté ses 75 ans.

 

Pour la première fois, il a mis le pied sur la scène en 1965. C’était à Bafoulabé lors de la Semaine locale de la jeunesse de ce cercle. Cinquante cinq ans après, Kardjigué Laïco continue à défendre les valeurs de notre société aussi bien à travers les rôles qu’il tient que les cours qu’il dispense.

« C’est la Biennale qui a fait de moi ce que je suis », confie-t-il. En tant qu’enseignant en 1965, il participa à sa première Semaine nationale comme acteur. Depuis, il était de toutes les éditions. En 1974, il a monté le ballet de Kayes. C’est en 1976 qu’il est muté à Bamako et devient encadreur, puis directeur du Ballet malien, directeur de la troupe de marionnette.

Il a quitté la direction du Ballet malien pour créer sa troupe internationale Ballet Kélété. En 1994, il a initié une émission de musique et de danse traditionnelle sur les antennes de l’ORTM. De 2002 à nos jours, il donne des cours de danse et de chorégraphie au Conservatoire des arts et métiers multimédia Balla Fasséké Kouyaté.

Quant au cinéma, il commence dès 1976 avec le long-métrage « Baara » de Souleymane Cissé, puis il joue le rôle de capitaine de l’armée qui commande les troupes chargées de la répression du mouvement estudiantin dans « Finyè » du même réalisateur en 1979.

De 1996 à 2010, il a travaillé pratiquement sur toutes les réalisations de Boubacar Sidibé : « N’Tronkélé », « Sanoudjè », « Les Aventures de Séko », « Yèrèdon bougou », « Fatobougou », « Rois de Ségou » saison2. Mais, le personnage qui lui a permis d’accéder à la reconnaissance internationale est sans doute Kaya Maghan, le roi de Ghana dans le film « Sia », ou le rêve du python du Burkinabé Dany Kouyaté en 2011. De nombreux cinéphiles retiennent l’image d’un comédien qui joue juste et qui donne l’impression que l’on est en train de suivre un fait réel.

Joyeux anniversaire !

Source : L’ESSOR

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