La Cour d’Assises de Bamako a jugé, hier jeudi 31 octobre, l’affaire ministère public contre Djibril Mallé, un apprenti chauffeur de Sotrama, accusé de » pédophilie » sur A.T, une vendeuse d’oranges à Kalaban-coura.
L’affaire remonte à janvier 2017, aux environs de 16 heures A.T, une vendeuse ambulante, rencontra le nommé Djibril Mallé, à qui elle vendit des oranges. Ce dernier, en profita pour l’inviter à le suivre dans une chambre. Ayant refusé, il la viotise médical que l’inculpé Djibril Mallé ne souffre d’aucune anomalie mentale, physique et que sa responsabilité pénale est engagée selon les renseignements recueillis lors de l’enquête. L’accusé a reconnu les faits qui lui sont reprochés. l lenta et la força à entretenir des rapports sexuels avec lui. L’inculpé, Djibril Mallé, n’a pas reconnu les faits, tant à l’enquête préliminaire. Devant le juge d’instruction, il déclarera que la demoiselle est entrée dans sa chambre de son plein gré et sans contrainte. Et, qu’après, quelques minutes de causerie, elle finit par céder. L’enquête a révélé qu’A.T a eu des égratignures au niveau de son visage et l’inculpé les explique par le fait qu’il ne voulait pas qu’elle sorte de la chambre et qu’il a fallu la violenter pour pouvoir la retenir et passer à l’acte. Le nommé Djibril fut arrêté par la police du 11è arrondissement car il ressort du certificat d’experLa Cour d’Assises de Bamako a jugé, hier jeudi 31 octobre, l’affaire ministère public contre Djibril Mallé, un apprenti chauffeur de Sotrama, accusé de » pédophilie » sur A.T, une vendeuse d’oranges à Kalaban-coura. Deuxième session ordinaire 2019 de la Cour d’assises Un projet de décret portant approbation du marché relatif aux travaux de construction des hôpitaux de Koulikoro et de Koutiala adopté Il expliquera qu’il ignorait que la victime était aussi jeune à cause de sa corpulence : « Cependant, j’ai dû la supplier après l’acte, car visiblement elle n’a pas supporté mes assauts. C’est au cours de l’instruction que j’ai appris qu’elle était mineure « , a-t-il ajouté. Aussi, le président de la Cour lui a posé la question de savoir pourquoi il n’est pas allé chercher les filles de joie au lieu d’abuser d’une pauvre fille. Pour le parquet, le pardon accordé, par les parents de la victime à la suite d’une médiation des proches de l’accusé, ne suffit pas à éteindre l’action publique. A cet effet, il a demandé à la Cour de retenir Djibril dans les liens de l’accusation et d’appliquer en conséquence, strictement la loi. Quant à la défense, elle a abondé dans le même sens que son client et demander la clémence des jurés, « Certainement Djibril a été tenté par Satan et il a commis un acte répréhensible. C’est pourquoi, je demande la clémence pour mon client déjà repenti afin qu’il se resocialise », a-t-il plaidé. Les jurés ont retenu Djibril Mallé dans les liens de l’accusation pour « pédophilie » sur A.T. Aussi, il a été condamné à cinq ans d’emprisonnement ferme.
Oumar BARRY
Source: l’Indépendant