Il y a de plus en plus d’agressions et d’accidents de circulation avec des cas graves sur la route menant à l’université de Kabala. Et les premières victimes de cette insécurité routière sont les étudiants et les professeurs. Après moult avertissements auprès des ministères de l’Enseignement supérieur et des Transports sans réactions, les étudiants ont décidé de réagir pour faire bouger les choses. C’est ainsi qu’ils étaient en sit-in le jeudi novembre 2017 devant le ministère des Transports en face de la Bibliothèque nationale, bloquant ainsi les deux voies (aller et retour) passant devant ces deux établissements.
Selon Ibrahim Samaké connu sous le nom de “I.B. Interne”, secrétaire général adjoint du Comité Aeem de la Fseg, l’objet de leur sit-in est de montrer à l’opinion nationale et internationale que les étudiants du Mali souffrent des insécurités routières et des braquages sur la colline du Point G et sur la route de l’Université de Kabala. “Nous avons décidé de montrer à l’opinion que nous ne voulons plus que nos camarades étudiants et professeurs meurent sur les routes de Kabala. Parce que depuis l’ouverture des classes, il y a plusieurs cas d’accidents avec 4 morts dont 3 étudiants et un professeur sur la route de Kabala. Et ce sont les camions Bennes qui sont les causes de ces accidents. Et si nous devons nous adresser à un département aujourd’hui, c’est le ministère des Transports. C’est pour cette raison que nous avons décidé de protester devant ce ministère pour montrer aux responsables de ce ministère que les étudiants souffrent aujourd’hui à causes des accidents sur la route de Kabala” a-t-il dit.
Ibrahim Samaké de continuer ainsi : “Avant de venir protester aujourd’hui, nous avions adressé des correspondances au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et celui des Transports. Nous voulons que ces deux départements prennent ce problème au sérieux et de prendre des dispositions idoines pour sécuriser les étudiants sur les routes du Mali et afin que nous puissions rentrer dans les classes pour étudier”, nous a expliqué Ibrahim Samaké, avant d’ajouter que les étudiants ont décrété 72 heures de grève pour voir la réaction des autorités des deux départements.
Siaka DOUMBIA
Source: Aujourd’hui-Mali