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Indice de développement humain : Le Mali affiche toujours un taux faible

L’édition 2018 du Rapport national sur le Développement humain (RNDH) a été officiellement lancée, le jeudi 13 décembre à Bamako. Ainsi, le document indique qu’en 1990, le Mali a fait un grand progrès en matière de développement humain. Mais, notre pays demeure dans la catégorie de ceux affichant un taux «faible » en matière d’indice de développement humain (IDH).

Le thème du 11e Rapport national sur le Développement humain est : «Partenariat public-privé et développement durable au Mali». Ce document indique qu’en 1990, le Mali a fait un grand progrès en matière de développement humain. Ainsi, le pays est passé d’un indice de 0,231 à 0,427 soit une progression de 84,8%. Mais, l’on constate que par rapport aux autres pays, ce progrès est assez relatif. Classé sur 182e sur 189 pays, le Mali reste, selon le rapport global du PNUD, dans la catégorie des pays affichant un taux «faible » en matière d’Indice de développement humain.
En ce qui concerne le Partenariat Public Privé (PPP), le rapport dresse un tableau peu reluisant. Selon Aboubacar Koulibaly, Directeur Pays du PNUD, l’enquête a montré une connaissance limitée dans le milieu d’affaires du concept et de la réglementation sur le PPP au Mali. L’on indique que 60% des opérateurs économiques n’ont jamais entendu parler de PPP.
Pourtant, le PPP a un grand rôle dans le renforcement de l’accès des populations aux infrastructures économiques et sociales, estime Aboubacar Koulibaly. Pour nombre d’experts,   le partenariat public-privé se présentera, comme c’est le cas dans de nombreux pays, sous diverses formes. On peut noter  la participation efficiente du secteur privé à la gestion du service public.
C’est le cas  des secteurs marchands, tels les transports urbains, la distribution d’eau et d’électricité, l’assainissement, la collecte de déchets, la production d’électricité, ou encore la concession dans les domaines agricoles. Mais, convient-il, c’est aussi la participation du secteur privé au développement et la gestion d’infrastructures d’intérêt public ; comme par exemple une centrale de production électrique, une autoroute ou une unité de production d’eau.
Cependant, le Directeur Pays du PNUD se réjouit du fait que le Mali commence à enregistrer de belles initiatives dans l’exploitation des infrastructures économiques et énergétiques.

Fort préoccupé, le ministre de la Solidarité et de l’Action humanitaire a insisté sur  «Les priorités de développement  qui demeurent nombreuses pour le gouvernement face aux ressources budgétaires limitées». De ce fait, explique Hamadou Konaté, le Partenariat public privé (PPP) apparaît comme l’une des principales sources de financements alternatifs, permettant de soulager les finances publiques et de préserver les deniers de l’Etat.

« L’approbation des projets PPP porteurs et leur meilleure orientation visent l’atteinte des Objectifs de Développement Durable pour une réduction de la pauvreté et un développement humain durable harmonieux», a-t-il dit.

Mahamane Maïga 

Lejecom

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