Agé de 29 ans, Siaka Konaté, un forgeron de son état, était à la barre des Assises, le jeudi 9 septembre dernier, pour répondre à son crime commis en 2019. Il s’agit d’incendie volontaire, un acte posé par le jeune homme à la hutte de Paul Amanda, une professionnelle du sexe et celle de sa voisine, Angel James occasionnant des brûlures à cette dernière et son enfant en plus des cabanes non habitées à Kokoyo-nord, commune rurale de Nouga, cercle de Kangaba, à cause d’une histoire de sexe. Ainsi, il fut condamné à 3 ans d’emprisonnement.
En effet, dans la nuit du samedi 9 mars 2019, Siaka Konaté s’est rendu dans la hutte de Mlle Paul Amanda, une professionnelle du sexe de son état, pour se soulager. A cet effet, le jeune forgeron qui n’a pas pu assouvir sa libido à temps fut projeté par la fille de joie, Paul Amanda qui a ensuite pris la fuite pour se réfugier auprès du gérant du bar. Mécontent de cette situation, le susmentionné revint pour mettre le feu à la hutte de la dame. Ce faisant, la flamme s’est propagée dans les huttes voisines occasionnant du coup des brûlures sur une voisine du nom d’Angel James et son enfant, d’où la plainte de cette dernière contre l’inculpé pour incendie volontaire.
Avant les assise, l’inculpé a reconnu les faits d’incendie volontaire à l’enquête préliminaire, cependant, il affirme d’avoir agi sous l’effet de la colère. Ce jeudi matin devant la Cour, Siaka a dévoilé que lui et la fille (Paul Amanda) s’étaient mis d’accord sur le prix de 1.500F dans le but de satisfaire son désir naturel. Chose qu’Amanda n’a pas accompli puisqu’elle s’est barrée en plein acte avec Siaka. D’où l’agissement de l’incendie volontaire du forgeron à l’endroit des cabanes d’Amanda qui s’est répandu à celles du voisinage.
Pour l’acte cité ci-dessus, Siaka Konaté, sous mandat de dépôt depuis le 14 mars 2019, a été puni à 3 années de prison par la Cour. Cela tout simplement, par ce que les incendies volontaires sont des faits prévus et punis par l’article 305 du Code Pénal malien.
Le sexe, toujours le sexe …
Par Mariam Sissoko
Source: Le Sursaut