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IBK a peur de Kati

Le secrétaire général du Mouvement Populaire du 22 mars 2012, Pérignama Sylla, a laissé entendre que le président IBK a peur de Kati, c’est pourquoi il n’a pas voulu payer les équipements militaires à l’armée. Pour M. Sylla, l’armée c’est Kati.                                                                          Cette garnison militaire était le fiel du capitaine Amadou Haya Sanogo, chef des putschistes du 22 mars 2012, qui médite aujourd’hui sur son sort à Sélingué.

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Le paradoxe du MP 22

Dans sa déclaration, le MP 22 a qualifié la motion de censure du groupe parlementaire Vigilance Républicaine et Démocratique (VRD) d’une motion ‘’ de déstabilisation du Mali’’, fomentée par les apatrides. Mais curieusement dans ladite déclaration, le MP 22 s’est basé sur un certain nombre de faits pour juger que ceux-ci donnent froid au dos pour l’avenir immédiat de notre pays. Ce sont pratiquement les mêmes faits que le groupe VRD avait noté dans sa motion de censure contre le gouvernement Moussa Mara.  Il s’agit de : l’achat d’un avion présidentiel à 20 milliards ; des désaveux du FMI et de la BM ; du déroulement catastrophique des examens du Def et du Bac ; de l’évasion de certains éléments terroristes de la prison centrale de Bamako.

La seule différence entre les deux c’est la démarche entreprise. Le  groupe VRD avait usé de moyens légaux pour faire partir le Premier ministre, alors que le MP22 n’exclut pas, comme il a mentionné dans sa déclaration, « Si IBK et sa mouvance ne veulent rien entendre, multiplions comme nous l’avons déjà fait le 20 janvier les protestations et marches, n’hésitons pas à passer partout aux opérations villes mortes, voire jusqu’à la grève générale

Et si la France n’était pas intervenue le 10 janvier 2013?

Répondant à cette question, le secrétaire général du Mouvement Populaire du 22 mars 2012, Pérignama Sylla a été on ne peut plus clair : « il n’y aurait pas eu des événements du 21 mai.2014 ». Pour lui, cette date aurait trouvé que toute la souveraineté de l’Etat malien s’exerçait à Kidal. C’est l’intervention française qui a tout gâché.                                            Rappelons simplement que du 22 mars 2012, date du coup d’Etat du Capitaine Sanogo et sa bande, au 10 janvier 2013, lancement de l’opération Serval, soit 10 mois, personne n’était entre les putschistes et les jihadistes.

DISSOLUTION DU COMITE MILITAIRE DE SUIVI DE LA REFORME DES FORCES DE DEFENSE ET DE SECURITE

Le vendredi 4 juillet 2014 l’assemblée nationale du Mali a procédé à la dissolution du comite militaire de suivi de la reforme des forces de défense et de sécurité, après un travail de sa commission de défense. Cette commission a mis à nu les dégâts financiers et matériels causés par ledit comité. En effet, il est question de 3.106.000.000 de nos francs d’impayés et de 143 véhicules de l’administration volatilisés dont seulement 48  retrouvés.

Rappelons que ce machin, le comité, a été créé en juin 2012 à la mesure du capitaine putschiste Amadou Haya Sanogo, pour l’amélioration des conditions de travail et de vie du personnel des Forces armées et de sécurité. Le mercredi 13 février 2013, le capitaine Amadou Haya, Sanogo a été officiellement investi président du Comité militaire de suivi de la réforme des forces de défense et de sécurité  par le président Dioncounda Traoré.

Avec la dissolution du comité, l’assemblée nationale n’a fait que recadrer les choses. Rappelons également que la vie du comité devait prendre fin avec la transition. Le parlement a dissout le comité par 138 voix pour, 0 contre et 0 abstention.

SOURCE: Le Guido
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