Pour trouver un compromis avec les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016, le ministre du Travail, de la fonction publique et du dialogue social, Diawara Aoua Paul Diallo a convoqué une réunion de conciliation le mercredi 29 décembre dernier. Ces premières discussions ont conduit à la mise en place d’une commission de conciliation qui devait trouver des points de jonction sur des points aussi divers que les primes et indemnités, l’élaboration d’une nouvelle grille pour le personnel enseignant ou encore plus globalement la mise en application de l’article 39 de la Loi2018-007 du 16 janvier 2018.
La commission avait suspendu ses travaux en dégageant des pistes qui ne semblent pas satisfaire les syndicats des enseignants. Une longue réunion s’est tenue au ministère en charge du dialogue social ce lundi 3 janvier, à l’effet de reprendre les discussions. Elle n’a pas porté fruit. En effet, la grève dite de 120, suivant une double cadence, est maintenue selon les syndicats qui disent ne « réclamer ni plus ni moins que l’application d’une loi de la République. »
Par ailleurs, il est à souligner que les syndicats exigent la rétention des notes durant ces jours de grève. Ainsi, dans un communiqué, ils attirent l’attention de leurs collègues dispensant les cours ou évoluant dans les établissements privés que la réussite de la lutte dépend des sacrifices qu’ils vont consentir en abandonnant les cours et les tâches administratives, dans les écoles privées durant la période allant du 04 au 11 janvier 2022. Avant de rassurer leurs militants que le dénouement heureux de leur revendication dépend de l’arrêt total des cours dans tous les établissements privés pendant les périodes de grève.
SKK
Source: Bamakonews