Érigée en région administrative du Mali en 2012, la ville de Taoudénit avait besoin nouveau local pour accueillir le Gouverneur et servir de bureaux pour l’administration face au manque de bâtiment répondant aux besoins exprimés, il fallait de trouver des moyens pour en à construire.
C’est ce qui a motivé les plus hautes autorités d’alors à débloquer une enveloppe financière importante pour la cause. Après les études de faisabilité et d’expertise, ce montant a été approuvé pour servir à la réalisation du nouveau local du gouvernorat de Taoudénit.
C’est à partir de là, qu’un Appel d’offres a été lancé par le ministère de tutelle, à l’époque, pour les entreprises évoluant dans les BTP de soumissionner, conformément aux règles de passation de marché.
C’est le bureau d’architecture, SPAD qui a été retenu pour réaliser les travaux de construction du siège du gouvernorat de Taoudénit. Celui-ci, sous le leadership de son directeur général, Abdorahamane Ag Hantafaye s’est vite attelé à la réalisation desdits travaux, conformément aux clauses du contrat du département, par le biais du gouvernement d’alors.
Alors, le cabinet d’architecture SPAD, par respect aux engagements pris avec la partie contractante, a réalisé un bâtiment flambant neuf avec toutes les commodités. Le délai d’exécution des travaux a été respecté. En effet l’infrastructure en question a été livrée au mois de novembre 2021 et qa réception faite par les autorités.
Mais, le constat amer qui se dégage aujourd’hui, c’est que le nouveau bâtiment devant abriter le gouvernorat de Taoudénit, reste toujours inhabité. Puisqu’il est abandonné en plein désert, servant de dortoir pour les insectes et autres détritus.
Ce qui est alarmant et difficile à admettre, c’est que ce bâtiment est construit au frais du contribuable malien. Cependant ni les autorités compétentes actuelles, ni les populations locales ne semblent se soucier du sort réservé à ce bâtiment flambant neuf. Leur passivité sur la question ne laisse t-elle pas croire qu’elles sont toutes complices actives ou passives d’un gaspillage des deniers publics. Affaire suivre.
Diakalia M Dembélé
Source : 22 Septembre