Se considérant marginalisée dans les recrutements directs de forces de défense et de sécurité depuis la signature de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger, et prenant acte de la déclaration du ministre de la Sécurité et de la Protection Civile lors de son interpellation par la société civile de Gao le 13 novembre 2018, la société civile de Gao dénonce l’opacité sur les quotas affectés pour le compte de Gao dans le cadre du recrutement dans les forces de défense et de sécurité.
Selon leur communiqué, sur les 28 candidats retenus pour le compte de la protection civile de Gao, seuls 3 étaient résidents de Gao. « Les démarches infructueuses de la Société Civile à travers le président du Cadre de Concertation et le Chef Arma auprès du Gouverneur pour des informations sur la situation s’étant soldées par le refus de ce dernier de délivrer la liste des élèves fonctionnaires admis à la Protection civile, pour autant qu’une cohorte d’admis a été découverte en avril 2019 dans trois (03) bus à Tin-Essemed en partance pour Bamako, le refus des autorités de fournir la liste et le nombre de candidats ayant postulé au concours de la Protection civile à Gao », lit-on dans leur déclaration à travers laquelle la société civile exige la restitution du quota réel de Gao, la suspension, sans délai, du recrutement en cours de la Police et de la Garde nationale jusqu’à ce que la situation soit débloquée et demande la mise en place d’un système plus équitable. La non-satisfaction de ces revendications dans un délai de 72 h engendrera d’autres actions, prévient la société civile.
Source: Le Pays