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Filière riz au MALI : La PNPR explique l’avant-projet de proposition de loi portant formalisation des Achats Institutionnels du riz au Mali

Le samedi 27 novembre 2021, au siège national de la Plateforme National des Producteurs du Riz, à Niamakoro Cité UNICEF Bamako, s’est tenue une rencontre entre les acteurs de la filière riz, des organisations de la société civile et les consommateurs, ainsi que des journalistes. Au cœur des activités, “l’avant-projet de proposition de loi portant formalisation des achats institutionnels du riz au Mali”.

La méthodologie adoptée pour cette réunion fût participative à travers des communications et des échanges entre participants et l’exposant du jour, le Coordinateur National de la PNPR, M. Abdoulaye Koureissy appuyé par son équipe technique ; le Président de la PNPR Koulikoro, M. Samaké ainsi M. Tembely, expert ayant élaboré ledit avant-projet. Dans un Bamanankan très compréhensible, M. Koureissy a informé que l’objectif général de l’atelier est de partager avec les participants le contenu de l’avant-projet de proposition de loi portant formalisation des achats institutionnels du riz au Mali et la feuille de route en vue de recueillir leurs impressions et solliciter leurs soutiens en faveur des acteurs de la filière riz lors des prochaines négociations avec les autorités du pays. Les objectifs spécifiques sont entre autres : Faire un bref aperçu de la riziculture au Mali ; Expliquer l’historique de l’achat institutionnel et la pertinence de sa formalisation ; Présenter la feuille de route aux participants ; Recenser les observations et propositions d’amélioration des participants.

Aux dires du Coordinateur de la PNPR-M, si on veut parler de riz, on doit forcément évoquer en premier lieu les cultivateurs.  “C’est dans cette optique que les acteurs de la PNPR-M ont décidé de présider cette rencontre. Il faut qu’on sache que nous, nous ne sommes pas les seuls acteurs, car nos revenus dépendent des autres d’où l’existence de l’interprofession. On a eu de la chance du fait que le président de nos agriculteurs soit celui de l’interprofession. Cela facilite l’accès aux informations”, indique-t-il. Il ajoute qu’au Mali, 2.200.000 hectares est le chiffre exact de la terre cultivable partagée entre les régions comme suite : C’est mensonger de dire qu’on ne peut pas cultiver du riz dans la zone de Kayes avec 90.000 ha cultivable ; Koulikoro 110.000 ha ; Sikasso 300 000 ha ; Ségou 500 000 ha ; Mopti 810 000 ha ; Tombouctou 280 900 ha ; Gao 110 000 ha. Avec cela, il affirme que le Mali peut accéder à l’autosuffisance, car très riche de par son territoire cultivable.

Avec toute cette potentialité, le Coordinateur a exprimé son regret du fait que le Mali importe du riz d’autres pays ou accepte du soi-disant riz Japonais (aide japonais) cultivé aux USA, mais emballé au Japon pour être envoyé au Mali sous forme d’aide aux populations. Selon de sources concordantes le Japon, par respect des procédures qu’impose l’OMC, achète ce riz des USA pour qu’en retour, ses Toyota puissent être vendues là-bas. Un système sous forme d’ouverture de marché. Ces sources estiment qu’à défaut d’envoyer ce riz en Afrique, ce serait jeter à la poubelle au Japon car aucun japonais ne mange autre riz que le riz volcanique japonais.

Dognoume Diarra

SourceLe Confident

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