Le Centre international de conférences de Bamako (CICB) a abrité, le jeudi 5 septembre 2024, la rencontre d’information et de sensibilisation sur l’état de catastrophe nationale. Cette rencontre organisée par le ministère de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, était présidée par le ministre Andogoly GUINDO, en présence d’autres membres du gouvernement comme Colonel Assa Badiallo Touré de la santé, Mamadou Samaké de l’environnement, Mme Dembélé Madina Sissoko des transports. L’objectif de cette rencontre est de mettre en synergie les Autorités et Légitimités traditionnelles, les organisations de la société civile, les communicateurs traditionnels, les artistes, artisans, écrivains, intellectuels de tout bord, acteurs du tourisme, les organisations culturelles, pour créer une union solidaire face aux inondations qui endeuillent et désolent nos populations. Au cours de cette rencontre, le ministre Guindo a invité le peuple malien à « véhiculer les meilleurs messages en vue du renforcement de la sécurité de nos concitoyens et de leurs biens ».
Dans son allocution, le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Andogoly GUINDO, a fait savoir que le Mali comme d’autres pays de la sous-Région, connaît une crise sans précédent, marquée par des calamités dont le trauma reste encore difficile à évaluer sur la conscience collective de la nation malienne et dont le risque d’expansion reste encore élevé. Dans ces circonstances douloureuses voire funestes, dit-il, il appartient à chaque malien d’exprimer sa marque de solidarité, son empathie et son engagement pour l’autre. « Il s’agit donc à travers cette rencontre voulue par mon département de soutenir et renforcer les valeurs de solidarité qui constituent le fondement, l’épine dorsale de notre nation. Cette rencontre se veut un moment intense pour magnifier le devoir citoyen d’entraide pour le bien être de chaque malien », a déclaré le ministre Guindo. Pour le ministre, au regard des drames enregistrés et du dénuement dans lequel les victimes des inondations, et des populations sinistrées se retrouvent, il est de notre devoir de non seulement les secourir, mais également de les aider à se reconstruire. Selon le ministre, l’objectif de cette rencontre, est donc de mettre en synergie les Autorités et Légitimités traditionnelles, les organisations de la société civile, les communicateurs traditionnels, les artistes, artisans, écrivains, intellectuels de tout bord, acteurs du tourisme, les organisations culturelles, pour créer une union solidaire face aux inondations qui endeuillent et désolent nos populations. « Elle se veut comme une invite de l’ensemble du peuple malien, et du monde de la culture en particulier, à utiliser les ressorts culturels, les canaux traditionnels de communication pour véhiculer les meilleurs messages en vue du renforcement de la sécurité de nos concitoyens et de leurs biens. Nous devons nous unir tous pour soulager les familles éprouvées, mais surtout, pour sauver nos populations du naufrage. Je voudrais vous inviter tous, à vous joindre à cette initiative. Vous, Chefs de village, de quartier, de fraction ; vous religieux ; vous Donzos ; vous Communicateurs traditionnels ; vous Nyamakalas ; vous Musiciens, Slameurs, Rappeurs, Cinéastes, Ecrivain, Hommes de théâtre, Voyagistes, Guides, Hôteliers … vous savez que votre voix peut sauver des vies ; vous savez que votre voix peut préserver contre des catastrophes. Alors, faites-la entendre ! C’est un appel dont le seul but est d’éloigner de nous les catastrophes, de mettre fin à la banalisation de la souffrance autour de nous », a conclu le ministre Guindo. Tous les autres intervenants comme les membres du gouvernement présents, les acteurs culturels ont prôné la solidarité, l’entraide entre les Maliens. Ils ont aussi invité les uns et les autres à prendre des précautions face à d’éventuels cas d’inondations. Au cours de ladite rencontre, il y a eu une démonstration des éléments de la Protection civile sur les techniques de sauvetage.
Aguibou Sogodogo
Source : Le Républicain