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Envoi de mercenaires russes au Mali : Large soutien aux autorités de la Transition

– L’affaire de l’envoi probable d’agents de la société paramilitaire privée russe Wagner dans le pays ne cesse de susciter les réactions

 

L’Union des Travailleurs du Mali (UNTM), la Coordination des associations et regroupements de la société civile (CARSOC), et le mouvement Yéréwolo debout sur les remparts ont apporté leur soutien aux autorités de la Transition dans l’affaire de l’envoi probable d’agents de la société paramilitaire privée russe Wagner dans le pays.

« L’Union des Travailleurs du Mail est ulcérée par le vacarme contre le Mali, État souverain, peuple d’honneur et de dignité qui entend nouer et renforcer ses liens d’amitié et de coopération avec d’autres partenaires », a indiqué Yacouba Katilé, secrétaire général de la Centrale syndicale dans un communiqué.

Yacouba Katilé a en outre affirmé que « la CEDEAO ( Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, NDLR), la France, le Niger doivent arrêter leurs empiètements injurieux contre notre pays, son peuple, son gouvernement qui ne sont à la solde de personne, mais surtout qui savent répondre au coup par le coup, n’eût été un sens élevé de la décence héritée des ancêtres ».

« Aujourd’hui comme demain, l’UNTM apporte tout son soutien au gouvernement de signer tout accord susceptible de renforcer davantage nos capacités d’endiguer le complot international ourdi contre notre pays », ajoute-t-on.

Pour sa part, la Coordination des associations et regroupements de la société civile (CARSOC) a mis l’accent sur la souveraineté du Mali, dénonçant “l’ingérence” de la communauté internationale.

«Je comprends mal les agitations pas rapport à l’arrivée de Wagner et la coopération avec la Russie » a déclaré Adama Traoré président de la CARSOC.

« Nous dénonçons avec force et véhémence l’attitude de la communauté internationale vis-à-vis des autorités de la Transition. Nous sommes un pays souverain, nous avons adhéré volontairement à ces organisations. Mais leur ingérence dans la vie des populations est à dénoncer … Car il ne s’agit par de Assimi Goïta et de son équipe… C’est la vie du peuple malien, sa survie, son unité et sa cohésion qui sont en jeu … C’est lié à l’évolution de ce que nous vivons depuis une dizaine d’années », a noté Adama Traoré.

Adama Traoré, s’est en outre, interrogé sur l’utilité de la présence des forces étrangères dans le pays depuis 2013.

« Ces forces (…) sont là depuis combien de temps ? (…) La précarité et la souffrance ne font qu’augmenter. Comment peut-on nous empêcher d’aller voir une organisation ou un pays qui peuvent nous venir à l’aide ? De quoi se mêle l’Union européenne ? De quoi se mêle l’ONU ? », s’est-il interrogé.

La Coordination de la société civile a annoncé son soutien aux autorités de la Transition et appelé à l’arrivée rapide de Wagner au Mali.

S’exprimant, mercredi, lors de la manifestation contre l’ingérence de l’extérieur dans la gestion du pays, Bassarou Sylla, membre fondateur du mouvement Yéréwolo debout sur les remparts, a, pour sa part, indiqué que le Mali devait être respecté.

« On parle d’une question de respect et de souveraineté. C’est ce message qu’on veut passer au monde entier (…). C’est pourquoi nous demandons à la France de partir » a annoncé Bassarou Sylla.

Cependant, certaines organisations, comme l’Association « Faso Kanu ( l’amour de la patrie), estiment qu’il faut que le Mali compte plutôt sur ses propres forces.

« Il ne faut pas qu’on se trompe, l’URSS d’hier et la Russie d’aujourd’hui sont diamétralement opposées. La Russie actuelle est impérialiste comme la France d’aujourd’hui. Nous ne sommes pas contre le fait de demander de l’aide à un pays étranger. Mais nous devons garder en tête que chaque pays prétendant venir nous aider ou nous sauver viendra défendre ses intérêts », a déclaré Ibrahima Kebe, président de « Faso Kanu ».

De son côté, le Parti Yéléma de Moussa Mar, ancien Premier ministre du Mali et membre de l’opposition, appelle à la transparence des autorités de la Transition sur le dossier.

« Quelles sont les closes, et qu’est-ce que ça va coûter à notre pays. Il faudrait que nos autorités soient transparentes », a indiqué Hamidou Doumbia, secrétaire adjoint du parti Yelema.

Source : Anadolu Agency
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