Les choses ne se déroulent plus comme c’était planifié depuis le 17 janvier dernier après l’élection des membres des bureaux des chambres régionaux consulaires de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM).
A travers certains médias de la place, le président réélu à la tête du bureau régional du District de Bamako avait entamé de construire son empire autour d’un grand amalgame entretenu de toutes pièces sur la posture du nouveau président du bureau de la chambre consulaire nationale.
Durant ces dernières semaines, leur plan machiavélique était bien parti. D’aucuns avançaient déjà le nom de Youssouf Bathily comme le président plébiscité à la tête de la CCIM.
Pour éclairer l’opinion publique nationale et internationale sur la question une figure emblématique de l’histoire de la CCIM, M. Sanou Sarr a fait son apparition dans la presse pour démentir les rumeurs de la réélection de Youssouf Bathily à la présidence de la CCIM
Depuis cette sortie médiatique de M. Sanou Sarr, le camp de Bathily n’est plus tranquille. Ils sont devenus comme des gens qui sont attrapés par une grippe aviaire. Ils sont sur tous les fronts pour dénigrer leur adversaire qui serait le favori caché de cette élection.
Sachant bien contre cet adversaire de taille, il a moins de chance de gagner ces élections. Que faire alors ? Par le biais de certains médias de la place, il a envie d’entretenir une cabale médiatique contre son adversaire.
Dans sa sortie M. Sarr dira que « nous nous sommes entendus, entre nous, élus consulaires ou membres de la chambre de Commerce de Bamako, qui sommes à peu près 83 à 84 membres, qu’il faudrait aller à une liste consensuelle. C’est juste pour dire que nous ne mettons pas deux listes concurrentielles. Nous nous entendons sur une seule liste commune que nous déposons dans les trois sections qui composent les chambres du Commerce et d’Industrie du Mali qui sont les commerces, services et l’industrie », explique-t-il. Un bureau consensuel dirigé par le président sortant Youssouf Bathily a été mis en place dans cette optique.
Ce n’est qu’à l’approche de l’élection que nous pouvons tomber d’accord si toutefois l’ensemble du pays a été consulté pour un bureau national, mais Bamako seul ne peut pas le faire. Donc il faut porter ce démenti pour que les gens le sachent que le bureau consensuel est pour Bamako mais le bureau national est pour l’ensemble du Mali
L’enfant de pays dogon
Source: Journal le Pays- Mali