Le Mali, notre Maliba n’est conjugué ni au même temps ni au même mode par tous. A Koulouba, épicentre, en tout cas siège du pouvoir d’Etat hérité de la France coloniale (certains vont s’énerver !), le temps est à deux priorités. Il s’agit, d’une part, de pacifier les sentiments de tous les Maliens comme le disait ce grand Monsieur voilà 7ans s’agissant des rebelles du MNLA et, d’autre part, de tout mettre en œuvre pour obtenir la libération de Soumi. Toutes choses qui semblent être le cadet des soucis de ses ex-compagnons regroupés au sein du FSD.
Sans être persifleur, l’absence de Soumi arrange vraiment beaucoup de gens, à commencer par les nombreuses personnes qui parlent aujourd’hui au nom de l’Opposition ! Le FSD qui se fourvoie et s’embourbe dans la nasse des hybrides avec un Choguel à la tête du M5-RFP qui fait tout sauf de la politique. Conséquence de l’inconséquence des politiques, l’Imam et son hibou en imposent à travers la valse des convulsions et de contorsions… L’un dit IBK part, l’autre dit IBK n’ira nulle part. Et les fantassins (pardon les moudjahidines) n’ayant rien à proposer que d’acquiescer tout ce que dit l’Imam suivent aveuglement. Les grincheux, eux, ayant cru au père Noël en juin, radotent et jasent sur une sacrée trahison.
Le président a-t-il le devoir de laisser le pays ballotter entre l’inconséquence des uns et l’inconsistance des autres ? En élu conscient de ses responsabilités envers le Peuple, il siffle la fin de la récréation, envoie les contestateurs à mieux se pourvoir devant les tribunaux de leurs pairs et tous à œuvrer sereinement pour foutre la paix à la République.
La Rédaction