Le président de la Chambre des Mines est-il sur une chaise éjectable ? Abdoulaye Pona, puisque c’est bien de lui qu’il s’agit, est dans le collimateur des professionnels du secteur des mines ces temps-ci. Une situation qui est justifiée par la fin de son mandat à la présidence de la Chambre des Mines du Mali depuis quelque temps.
Le mandat de Pona étant arrivé à terme depuis longtemps, il continue de diriger la faîtière comme s’il avait été investi d’un mandat. Les élections n’ayant pas été tenues, le président de la Chambre des Mines ne donne aucun signe aux professionnels pour les rassurer de la tenue des Assises de la Chambre consulaire. Pourquoi Pona fait-il la sourde oreille aux appels et alertes de membres de la filière ?
Parvenu à la présidence de la Chambre des Mines, Abdoulaye Pona se révèle être un véritable homme indéboulonnable. Ce qui commence à agacer des acteurs qui s’activent pour le faire partir. A cet effet, la fronde a décidé d’initier une pétition qui circule actuellement aux fins de requérir des signatures pour l’obliger à tenir les Assises en vue d’un renouvellement du bureau de la Chambre des Mines.
Après plusieurs années à la présidence de la Chambre des Mines du Mali, Abdoulaye Pona y a pris goût. Il s’accroche au poste comme un héritage familial en raison des avantages qu’il tire du statut de président de la faîtière. Dans un passé qui n’est pas lointain, Pona a eu toutes sortes de difficultés dans sa collaboration avec un ministre des Mines. Il s’agit de Tiémoko Sangaré, à l’époque Chef du département des Mines.
Leur appartenance à la même famille politique ADEMA n’a pas permis de les réconcilier à l’étonnement des maliens. Le ministre ne voulait pas de lui à la présidence de la faîtière. Pendant plusieurs mois, les deux personnalités étaient en froid du fait…
LAYA DIARRA
Source : Le Soir De Bamako