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Dr. Nango Dembélé, ancien ministre au DNI : ‘’Le dialogue est plus que nécessaire’’

Démarrés le 14 décembre dernier, les travaux du Dialogue national inclusif (DNI) se poursuivent. Après trois jours d’intenses  travaux, les participants continuent de mener la réflexion. Hier, dans les couloirs du CICB, nous avons rencontré l’ex-ministre de l’Agriculture, Dr. Nango Dembélé. Il nous a confié que ce dialogue est plus que nécessaire.

 

 Habillé en boubou blanc et avec un bonnet de la même couleur, l’ancien ministre de l’Agriculture s’est confié à nous sans ambages. Selon lui, le Dialoguer au Mali, fait partir de nos us et coutumes. A l’en croire, c’est à travers le dialogue, qu’il a compris des choses. “Ce que je retiens de ces trois jours de discussions, est que les Maliens sont prêts à tourner la page, à se pardonner, à reconnaitre les erreurs et à projeter un Mali nouveau qui sera meilleur pour tout le monde”, a-t-il-indiqué.

Ces travaux qui prendront fin le 22 décembre prochain, permettront aux participants d’échanger sur plusieurs questions liées à la vie de la nation. “Les gens ont posé un bon diagnostic des maux qui minent notre nation. Les problèmes d’insécurité, de gouvernance, de défense, de l’éducation entre autres. Il n’y a pas de sujets tabous, même l’accord d’Alger,  hier, on a longuement échangé sur lui. La majorité estime que là où nous sommes aujourd’hui, il est bon de réélire certains articles qui sont pratiquement difficiles à l’état actuel à appliquer”, a-expliqué Dr. Nango Dembélé, ancien ministre de l’Agriculture.

Le Mali revient de loin. Le pays a été secoué par plusieurs crises qui ont fragilisé certains segments de notre société.

Dr. Nango Dembélé, a affirmé lors de l’entretien que le dialogue est plus que nécessaire. ” Je me rappel des propos du représentant de la CMA, il dit qu’il nous faut un nouveau contrat social. Ce qui a marché, ce qui n’a pas marché, comment nous sommes arrivé là où nous sommes aujourd’hui. Quelles sont les vraies causes et raisons. Le diagnostic, clair, précis pendant ces trois jours ont été posés. Beaucoup de gens te font une bonne description des problèmes, mais quand il s’agit de faire des propositions de sortie de crise, c’est là-bas que tu restes sur ta fin. Je crois qu’il y a un travail à faire pour le restant des jours. On connait suffisamment les problèmes, mais quelle sont les solutions, il y a beaucoup d’efforts à faire à ce niveau. Je crois que les facilitateurs doivent orienter le débat”, a-t-il-souligné.

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