Le ministre des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes, Dr. Mahamadou Koné a procédé hier jeudi 26 octobre dernier, dans l’enceinte de la Maison du Hadj, au lancement officiel de la campagne du Hadj 2024. Au cours de la cérémonie, il a précisé que la campagne 2024 est véritable défi à relever pour les organisateurs du Hadj.
La cérémonie s’est déroulée en présence de Dr. Abdoul Fatah Cissé, directeur général de la Maison du Hadj, Dr. Ousmane Saliou Traoré, représentant du Haut conseil islamique du Mali, Mme Cissé Fatoumata Kouyaté, coordonnatrice de la commission d’organisation du pèlerinage de la filière privée, ainsi que plusieurs responsables des agences privées.
Contrairement aux années précédentes, les préparatifs et les inscriptions des pèlerins pour le Hadj 2024 connaitra une légère anticipation et cela sur instruction des autorités saoudiennes en charge du Hadj.
Dans son intervention, le ministre des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes, a félicité et remercié tous les organisateurs du Hadj pour la réussite de la campagne 2023. “La campagne 2024 est véritable défi à relever par vous, organisateurs du Hadj des Maliens. En effet, le Hadj se modernise, se professionnalise et se digitalise de plus en plus. Vous vous souviendrez, peut-être, des années où l’on attend la fin du mois de ramadan pour commencer véritablement les opérations liées au Hadj. A partir de cette nouvelle campagne, ce comportement est révolu. Tous les organisateurs sont assujettis au chronogramme édicté par les Autorités saoudiennes”, a-t-il expliqué. Il a précisé que le quota de chaque pays a été attribué pendant le séjour à Mina. “Le chronogramme a été publié quelque temps après et le système électronique du Hadj, ouvert depuis le 16 septembre 2023, sera clos le 24 mars 2024. D’ailleurs, pour évaluer les pays, il a été conçu une ligne avec trois couleurs : vert, jaune et rouge. Le vert : de septembre à janvier. Il est idéal et récompense les pays qui finissent leurs activités en rapport avec le Hadj. Le jaune : de janvier en février, il est passable. Le rouge : mars. Il est la limite et la zone à éviter. Je suis conscient que ces nouvelles conditions de travail ne sont pas idéales pour nous, mais je suis encouragé par votre volonté de relever le défi et de trouver un consensus autour de la répartition équitable et transparent du quota. Pour mener à bien votre activité, soyez proactifs en organisant des campagnes de sensibilisation autour du chronogramme et ainsi insuffler un changement de comportements des futures pèlerins”, a-t-il ajouté.
Dr. Abdoul Fatah Cissé, directeur général de la Maison du Hadj, a remercié le ministre des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes pour son soutien et son accompagnement durant la campagne 2023. “Cette année, il y aura beaucoup de changements au niveau de l’organisation du Hadj. D’habitude, nous faisions le lancement officiel du hadj au mois de février ou mars, mais cette année avec le nouveau chronogramme, nous sommes obligés de lancer le Hadj 2024 au mois d’octobre. L’objectif de ce changement est de permettre aux pèlerins de faire du Hadj dans les meilleurs conditions”, a-t-il laissé entendre.
Pour la coordonnatrice de la Commission d’organisation du pèlerinage de la filière privée, la direction de la Maison du Hadj est un partenaire intègre qui a toujours accompagné les agences privées.
“Durant toutes ces années, le directeur général de la Maison du Hadj a courageusement fait siennes les difficultés que nous rencontrions notamment au niveau des autorités saoudiennes où les changements sont fréquents. Nous prions le directeur de la Maison du Hadj de persévérer dans la voie de la bonne collaboration en l’occurrence avec le nouveau chronogramme, et l’examen de nos fortes doléances à vous adresser en l’occurrence la répartition du quota alloué au Mali et celui des steakers délégués”, exhortera-t-elle.
Mahamadou Traoré
Aujourd’hui-Mali