En plus des mouvements opposés à la politique française au Mali, la plus grande centrale syndicale dénonce les menaces de la France et consorts contre le Mali. Elle soutient la diversification des partenaires dans le cadre de la lutte contre l’insécurité, initiée par le gouvernement de la transition. « L’Union des Travailleurs du Mali (UNTM) est ulcérée par le vacarme contre le Mali, État souverain, peuple d’honneur et de dignité qui entend nouer, renforcer ses liens d’amitié et de coopération avec d’autres partenaires », a indiqué le communiqué de la plus importante centrale syndicale au Mali. Si même les autorités jouent à la diplomatie, l’UNTM a répondu sèchement à la CEDEAO, à la France et au Niger. « La CEDEAO, la France, le Niger doivent arrêter leurs empiètements injurieux contre notre pays, son peuple, son gouvernement qui ne sont à la solde personne, mais surtout qui savent répondre au coup par le coup, n’eût été un sens élevé de la décence héritée des ancêtres », a affirmé la centrale syndicale dirigée par Yacouba Katilé.
Pour cette centrale, les travailleurs étant les premières victimes de la crise, ne peuvent pas être indifférents de cette situation. « Aujourd’hui comme demain, l’UNTM apporte tout son soutien au gouvernement de signer tout accord susceptible de renforcer davantage nos capacités d’endiguer le complot international ourdi contre notre pays », a-t-on lu dans le communiqué.
L’UNTM soutient également les concertations entamées par le gouvernement de la transition dans la cadre de la résolution de la crise. « Aujourd’hui comme demain, l’UNTM soutient la politique du gouvernement de transition de donner la parole au peuple, à travers des concertations nationales », précise le communiqué qui a ajouté qu’il appartient au peuple malien « d’entamer la transition avec la décadence qui lui convient ».
Boureima Guindo
Source: Le Pays