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Dialoguer avec les djihadistes : la France dit son dernier mot

La France a annoncé, vendredi 13 novembre 2020, la mort de Ba Ag Moussa, au cours d’une opération de la force Barkhane, menée dans le nord-est du Mali, à environ 100 kilomètres de Ménaka. Ce déserteur de l’armée malienne, est présenté comme une figure de proue du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaida et dirigé par Iyad Ag Ghaly.


Cette nouvelle relance le débat sur le dialogue souhaité par une partie des acteurs de Bamako et certains groupes terroristes qui sévissent au Nord et au Centre du pays.
Ba Ag Moussa, est présenté comme le cerveau de plusieurs attaques contre les positions de l’armée malienne, un proche d’Iyad Ag Ghaly. Si la France, à travers son ministre des Armées Florence Parly, se réjouit de la mort de cet homme et d’une cinquantaine de terroristes, cette perte affligée au groupe terroriste, suscite des interrogations, car Bamako a affiché sa volonté d’engager un dialogue avec les terroristes.
En effet, cette attaque, serait une réponse définitive de la France qui « tranche » la question du dialogue. Car, la France vient ainsi balayer tout espoir de négociation qui pouvait s’installer entre Bamako et les groupes terroristes, qui n’écartaient pas eux-mêmes l’option de dialogue.
Après huit ans de guerre, bon nombre de Maliens mettent en cause l’efficacité de l’option militaire face au terrorisme. Toutefois, cette option « militaire » prônée par la France, serait finalement devenue la seule alternative pour Bamako, qui s’y voit « contraint » par son allié de guerre.

Ousmane Tangara

Source: Bamakonews

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