Convaincu que la route du développement passe par le développement des routes, le président de la République, Ibrahim Boubacar KEITA, a fait du désenclavement du Mali, une des priorités de son projet de société pour un Mali émergent, décliné dans son slogan de campagne « Pour l’honneur du Mali et le bonheur des Maliens ». Le bilan du président IBK en quatre années d’exercice, dans le domaine du désenclavement est plus que édifant: 822 km de routes bitumées ; 290 km de routes en terre aménagées ; 325 km de pistes rurales ; la construction de 3 importants ponts (Fourou et Dégou à Manankoro, pont de Djenné).
Focus sur quatre années de dur labeur pour soulager les populations en matière désenclavement !
Du 4 septembre 2013, date de son investiture à la magistrature suprême, à aujourd’hui, que de mouvements au département de l’Equipement et du désenclavement pour traduire en acte concret la promesse présidentielle du candidat IBK.
Un bilan provisoire dressé par les soins du département prouve aujourd’hui que les efforts n’ont pas été vains. On enregistre, selon nos sources, en termes de travaux achevés, 822 km de routes bitumés pour un montant total d’environ 216 milliards FCFA ; 290 km de routes en terre aménagées pour un montant total d’environ 13,65 milliards FCFA ; 325 km de pistes rurales entretenus pour un montant de 576 millions de FCFA ; et 3 ponts (Fourou et Dégou à Manankoro, Djenné) construits pour un montant total d’environ 3 740 milliards FCFA.
Les travaux ayant en cours concernent le bitumage de 920 km pour un montant total d’environ 325 milliards FCFA ; la construction de 4 ponts (Kayo, Kouoro barrage, 2e pont de Kayes et Dioïla) pour un montant total d’environ 100 milliards FCFA ainsi ceux d’un échangeur (carrefour de Markala à Ségou) pour un montant de 8,5 milliards FCFA ; la réhabilitation du 1er Pont de Kayes pour un montant de 2,3 milliards de FCFA.
Ainsi du 4 septembre 2013, date de son investiture, à nos jours, sous sa magistrature, dans le domaine du désenclavement intérieur et extérieur de notre pays, d’importants travaux routiers sont réalisés ou en en cours.
En effet, dans le cadre de la matérialisation de la vision du Président IBK de « faire de l’enclavement de notre pays un atout », des résultats vérifiables ont été obtenus sur l’ensemble du territoire national.
Mieux, pour un pays sans façade maritime comme le nôtre, est-il besoin de rappeler l’importance de la route et des dividendes de celle-ci sur le bien-être des populations, tant en termes de mobilité que d’acheminement des produits de consommation et de facilitation des échanges commerciaux.
2013— 2014 : 340,53 km de route bitumée
Le dernier trimestre de l’année 2013, début du premier du quinquennat du Président IBK, a été marqué, dans le domaine de la construction et de la réhabilitation des routes par la réalisation de13 études routières ; l’exécution de 74 950 km de routes bitumées.
La même période a enregistré la réalisation des routes, notamment Konobougou-Baraouéli sur 20 km, Banamba-Touba, longue de 13,6 km, Fana-Dioila pour une longueur de 40 km, ainsi que la bretelle à Diboli sur 1,35 km.
Ladite période a été également marquée par la reprise des travaux de réhabilitation de la route Bamako-Ségou (phase I) sur 211 km, qui, faut-il rappeler ont été suspendu à cause des événements de mars 2012 dans notre pays.
Le début du premier mandat du Président IBK, c’est aussi l’entretien périodique avec l’achèvement du tronçon Sandaré-Kayes-Diboli, long de 94,58 km pour un montant annuel de 5 767 milliards FCFA.
Quant à l’entretien courant du réseau routier au titre de ladite année, il a concerné 10 374,27 km, dont 4 281,27 km de routes revêtues soit (41,27 %) et 6 093 km de routes en terre soit (58,73 %) ; et 2 635 km de pistes en zones CMDT et OHVN.
À côté de la réalisation des routes et l’entretien routier, il y a l’exécution des travaux d’urgence, comme son nom l’indique, c’est pour faire face aux cas urgents. D’ailleurs un service, la Cellule des travaux routiers d’urgence (CETRU) a été créée par la loi N° 03 — 029-245/P-RM du 21 juillet 2003 et organisée par le décret N° 06-245/P-RM du 06 juin 2006. Ainsi, en 2013, la CETRU a eu à aménager la voie d’accès et la cour du Tribunal de Kayes.
Dans le District de Bamako, lesdits travaux d’urgence ont concerné l’aménagement des rues 145 et 121 à Korofina et de la rue 269 à Lafiabougou en Commune I et IV ; l’aménagement de la rue 520 sise à Sokorodji en Commune VI ; l’aménagement des rues Est et Ouest de l’Ambassade de Chine au Mali en Commune II ; l’aménagement des rues 581 et 594 à Baco-Djikoroni en Commune V.
Si en 2013, 163,53 km de route ont été bitumés, en 2014, ce sont 177 km de routes bitumés qui ont été achevés pour le plus grand bonheur des usagers routiers.
Toute chose qui dénote la détermination des autorités de notre pays à donner plus de confort et de sécurité aux nombreux usagers.
Ainsi, dans le domaine de la construction et de la réhabilitation des routes, l’année 2014 a été marquée par la construction ou la réhabilitation de routes. En effet, 177 km routes bitumées sont achevés. Il s’agit des routes : Tominian–Bénéna–Frontière Burkina Faso, Sikasso–Hérémakono, Manantali-Mahina et voies urbaines à Manantali.
La même année 2014 a enregistré également le démarrage des travaux de bitumage des routes Bamako-Ségou (Phase I), Niafunké–Tonka-Tombouctou–Diré–Goudam, Macina–Diafarabé–Téninkou, Boulevard du 22 octobre 1946, Avenue du 5 septembre à Bamako, Avenue An 2000 à Ségou, Ségou-San sur 7 km et la construction des routes Douentza et Bretelle Togo–Tongo, Badougou-Toukoto–Bafoulabé.
Parallèlement à ces grands travaux, s’est poursuivi l’entretien courant des routes qui a pour but de maintenir le réseau routier. Au fait, de source officielle, en 2014, ce sont 8 345 km de routes du réseau prioritaire qui ont été entretenus sur l’ensemble du territoire, dont 4 788 km de routes revêtues et 3 557 km de routes en terre.
La même source indique que l’entretien routier a également concerné 2 800 km de pistes rurales dans les zones CMDT et OHVN.
Quant à la réalisation des travaux par la méthode Hautes intensités de main d’œuvre (HIMO) dans le cadre du contrat d’appui à la consolidation de l’Etat, elle a permis la création de plus de 2 000 emplois.
En ce qui concerne l’entretien périodique des routes, il a concerné seulement 130 km de la route Sandaré-Kayes-Diboli.
En ce qui concerne les travaux d’urgence, courant 2014, la CETRU a aménagé, dans la région de Kayes, la route Kéniéba–Fadougou–Faléa, longue de 85 km ; lesdits travaux ont porté également sur la construction de loges pour conducteurs et gardiens ainsi que deux blocs de latrines au quai-bac de Falémé.
Dans le District de Bamako, la CETRU a aménagé la voie d’accès à l’Office national des produits pétroliers (ONAP) en Commune III ; le curage ainsi que le surcreusement des collecteurs de Djissourountouba et Woyowayanko en Commune IV.
Mieux, dans un tout autre domaine, soucieux d’assurer la fluidité et la sécurité routière des usagers de la circulation, le ministère de l’Équipement, des transports et du désenclavement, conformément à la vision du Président IBK, a engagé en 2014, des études de construction du pont de Ségou et du 4e pont de Bamako (dont les sites sont déjà identifiés) par les Entreprises chinoises qui ont signé les MOU en septembre 2014 en Tianjin.
Toujours dans le souci de soulager les populations, en reliant les zones de production à celles de consommation, le ministère de l’Équipement et du désenclavement a entrepris en 2014, le démarrage des travaux de construction des ponts de Manankoro et de Fourou dans les Cercles de Bougouni et de Kadiolo.
2015-2016 : 571 km de route bitumés
L’un des faits marquants de l’année 2015 a été l’adoption de la Politique nationale des Transports, Infrastructures de Transport et du Désenclavement avec son plan d’action 2015-2019.
Par ailleurs, des résultats ont été enregistrés dans le domaine de construction ou de réhabilitation de routes.
En effet, 2015 a vu l’achèvement de 314 km de routes bitumées, à savoir : Bamako-Ségou (Phase I), Koro-Frontière Burkina, Boulevard du 22 octobre 1946 à Bamako et Avenue du 5 septembre à Bamako, Avenue An 2000 à Ségou, la voie d’accès Mahou à la RN12, la voie d’accès à la Cité Universitaire de Kabala et la voie d’accès à l’Hôpital régional de Sikasso et certaines voies dans le District de Bamako.
La même période a enregistré la construction de 290 km de routes en terre : Douentza et Bretelle Togo–Tongo et Badougou-Toukoto–Bafoulabé.
Quant aux kilomètres de pistes rurales réalisées, ils sont estimés à 325 km : Kéniéba–Fadougou–Falémé–Faléa (avec la mise à l’eau du bac à Fadougou sur la Falémé), Konna-Korientzé, Oussoubidiagna–Diakon–Sandaré, Kala–Diakaba, RN1–Khouloum, Mahina–Samboula et Kassama–Batama dans la région de Kayes Tinkélé–Bomboya–Zélani–Ouéléssébougou et les 2 bretelles Bomboya-Camp Samory et Bomboya-Dabougou, Djinina-Komi Komi, Koula Foula-Djalakorodji dans la région de Koulikoro.
Quant aux travaux d’urgence réalisés en 2015, ils ont concerné, dans la région de Kayes, l’aménagement de la route Oussoubidiagna-Diakon-Sandaré (70 km) ; l’aménagement des pistes Kala-Diakaba, RN1– Khouloum, Mahina–Samboula ; ainsi que l’aménagement de la route Kassama–Batama (10 km).
En 2016, ce sont 257 km de routes bitumées qui ont été achevés. Il s’agit de la route Niafunké-Tonka-Goundam-Diré-Tombouctou, de la route Banamba-Touba, la voie d’accès à la Centrale hybride de Nara, voiries urbaines dans le District de Bamako dans le cadre de Sommet Afrique-France y compris les travaux de renforcement du Boulevard CEDEAO, la voie d’accès au logement des Coopérants chinois, l’An 2000 de Ségou, Ségou-San sur 7 km ; l’achèvement des travaux de construction de l’Aérogare 2 de l’Aéroport international Président Modibo KEITA-Sénou ; l’achèvement des travaux d’embellissement des bâtiments commerciaux de l’Aéroport international Président Modibo KEITA-Sénou ; l’achèvement des travaux de construction du Pavillon VIP et du Tarmac à l’Aéroport international Président Modibo KEITA-Sénou. La même période a vu la poursuite des travaux de construction/réhabilitation de la route Niono-Goma Coura, longue de 81 km ; le lancement et l’achèvement des travaux de bitumage de la route Banamba-Touba ; le lancement et poursuite des travaux de bitumage de la route Macina-Diafarabé ; le démarrage des travaux de construction du pont Koro-barrage sur la RN11 entre Sikasso et Koutiala ; l’exécution des travaux de la voie d’accès au logement de la coopération chinoise ; l’exécution des travaux de la voie d’accès à l’organisation internationale de la santé animale à Sotuba ; le démarrage des travaux de bitumage de la route Zantiébougou-Kolondiéba-Frontière Côte d’Ivoire (140 km) dans le cadre du projet d’aménagement et de facilitation du transport sur le Corridor Bamako-Zantièbougou-San Pedro (PR8) ; l’aménagement de la voie d’accès à la Cité Universitaire de Kabala y compris les voies intérieures et la voie de ceinture (12 556 ml) ; la poursuite des travaux du Programme d’aménagement des Infrastructures Routières Structurantes (PAIRS) : aménagement en 2×2 voies de la route Bamako-Koulikoro (sur 45 km), construction du pont de Kayo à Koulikoro et ses voies d’accès, construction d’un Échangeur au carrefour de la route de Markala à Ségou et l’aménagement de 10 km de voiries dans la ville de Ségou et construction du pont de Kouoro Barrage sur la RN11 (Sikasso-Koutiala) ; le démarrage des travaux de construction et de bitumage de la route Bénéna-Mandiakuy (18 km).
Pendant la même période, il faut noter l’entretien courant de 8 665 km, dont 4 822,70 km de routes revêtues et 3 842,30 km de routes en terre ; l’entretien de 2 553 km de pistes en zone CMDT et OHVN.
Concernant les travaux d’urgence de l’année 2016, ils ont concerné, dans la région de Kayes, l’achèvement des travaux d’aménagement de la voie d’accès au cimetière de Mandalaya.
Dans la région de Koulikoro, lesdits travaux d’urgence ont porté sur le démarrage et l’achèvement des travaux d’aménagement de la voie d’accès à la centrale hybride de Nara (3 km) ; le démarrage des travaux d’aménagement de la voie d’accès à la clinique des plantes, station d’expérimentation du Centre Père Michel à Moribabougou (2,7 km).
Dans le District de Bamako, les travaux d’urgence 2016 ont concerné le démarrage de l’aménagement des rues 359 et 426 sise à Lafiabougou en Commune IV ; – la fourniture et la pose de dispositifs de sécurisation à la Cité Administrative de Bamako dans le cadre du Sommet Afrique–France.
Les 3 grands chantiers de Ségou
L’année 2015 a consacré le démarrage des travaux du tronçon : Ségou–San sur 7 km, l’échangeur au Rond-point de Markala et 10 km de voiries dans la ville de Ségou.
Ces trois infrastructures dont le lancement a été fait par le Président IBK, lors de sa tournée du 7 au 12 décembre 2015, dans la ville de Ségou ; et qui contribueront non seulement au développement socioéconomique de la région et, mais changeront la physionomie de la cité des Balanzans, ont coûté près de 30 milliards FCFA.
De source officielle, le coût de réalisation de l’échangeur au carrefour de Markala à Ségou se chiffre à 8 451 879 530 FCFA pour un délai d’exécution de 15 mois.
Quant à l’aménagement de 10 km de voies urbaines, son coût de réalisation s’élève à 11 578 156 341 FCFA pour un délai d’exécution de 18 mois.
Tandis que le coût de réalisation du troisième projet, à savoir l’aménagement en 2×2 voies de 7 km de tronçon urbain sur la section de Ségou-San de la Route Nationale N° 6 (RN6) se chiffre à 9 423 522 472 FCFA pour un délai d’exécution de 18 mois.
Une autre précision de taille : ces trois réalisations sont financées par la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) à hauteur de 8,40 % ; les banques commerciales à hauteur de 90,45 % et le Budget national à 1,15 %.
L’autoroute de Koulikoro et le pont de Kayo :
Poursuivant son vaste Programme de désenclavement intérieur et extérieur du Mali, le Président IBK a procédé le samedi 31 octobre 2015, à Koulikoro, au lancement des travaux de construction de l’autoroute Bamako-Koulikoro en 2×2 voies et du pont de Kayo, pour respectivement plus de 47 milliards et 36 milliards de FCFA.
Devenu un véritable calvaire pour tous les usagers de l’axe Bamako-Koulikoro, de par sa vétusté, la route qui relie les villes de Bamako et de Koulikoro, distante de 60 km, ne répondait plus ni aux normes, encore moins aux critères de route apte au trafic et au transit. C’est pourquoi, depuis le 4 septembre 2013, date de son investiture à la tête de l’État du Mali, le Président Ibrahim Boubacar KEITA en a fait une priorité parmi tant d’autres.
Ainsi, le rêve des nombreux usagers sera une réalité, d’autant plus le Président IBK a procédé au double lancement des travaux de construction de la nouvelle Autoroute Bamako-Koulikoro et du pont de Kayo.
La construction de ce pont, qui permettra de rallier Koulikoro directement à la route de Ségou (à partir de Zantiguila), est l’un des derniers maillons manquants pour le désenclavement de la 2e région en direction des 4e, 5e, 6e, 7e et 8e régions administratives du Mali. Aussi, sa réalisation contribuera à réduire le trajet pour les véhicules assurant la liaison Koulikoro Ségou de 130 km.
Quant aux impacts socioéconomiques attendus à travers la réalisation de la route Bamako-Koulikoro, en 2×2 voies et du pont de Kayo, ils ont pour noms, entre autres : la réduction du taux des accidents de la circulation ; l’évacuation rapide et dans les meilleures conditions des malades et des produits agricoles ; la réduction du coût de transport ; la création d’au moins 800 emplois directs pendant la phase d’exécution des travaux ; l’amélioration des revenus des populations riveraines avec la création des activités génératrice de revenus ; le développement touristique de la ville de Koulikoro et environs ; la relance des industries comme HUICOMA, Grand Moulin de Bamako ; le boom de l’immobilier qui mettra en valeur les terres entre Bamako et Koulikoro ; et le contournement de la ville de Bamako par les gros porteurs.
Les travaux seront réalisés pour un montant de 84 262 769 205 FCFA HT et un délai d’exécution de 30 mois. Quant au montant du contrôle et de la surveillance des travaux, il est de 3 915 802 860 FCFA pour un délai d’exécution de 32 mois.
Lors de la cérémonie de lancement, le Président IBK a fait savoir : « La route est un bel objet pourvu qu’on la respecte ».
Pour le Président IBK, la réalisation de ces infrastructures résulte de la mission régalienne que le pays lui a confiée, que le peuple lui a confiée et qui a confiance en lui. Ce peuple, dira IBK, sait qu’il fera tout pour le soulager dans toutes les pénibilités qu’il affronte aujourd’hui.
Le pont de Kouoro Barrage à Sikasso
Pour concrétiser la promesse faite par le Président IBK, lors de sa tournée en 2015 dans la 3e région, aux populations de Sikasso et Koutiala, à savoir « la fin de la peur » qui les habitait à chaque traversée de l’ancien pont métallique qui ne répond plus aux normes minimales requises de sécurité, le ministre de l’Équipement, des transports et du désenclavement, a lancé le 9 avril 2016, les travaux de construction du Pont de Kouoro-Barrage sur la RN11 Sikasso-Koutiala. En effet, s’inscrivant dans le cadre du PAIRS (Programme d’aménagement des infrastructures routières structurantes), les travaux du pont (81 m) sur 10 m dont 7 m de chaussée et ses voies d’accès (1 km) sont réalisés par le groupement d’entreprises Midnight-Sun (MNS)— COVEC, pour un montant de 3 021 de milliards de FCFA et un délai d’exécution de 20 mois. La maîtrise d’ouvrage déléguée est assurée par l’AGEROUTE.
Le pont de Kouoro-Barrage, en plus de son rôle de désenclavement, est aussi et surtout un outil de sécurité nationale pour le Mali. Avec un taux de couverture de besoins alimentaires de 150 à 240 % de 2006 à 2010, la région de Sikasso reste la principale zone productrice du Mali. L’économie de la région de Sikasso basée essentiellement sur le secteur de l’Agriculture, avec une importante production céréalière, fait d’elle une source d’approvisionnement sur le plan national, voire sous régional. Pour mieux cerner toute la dynamique autour de la production céréalière, ce pont assurera le lien entre le Nord et le Sud.
En termes techniques, l’ouvrage en question qui serait presque fini, est un pont à poutres précontraintes par post tension, sous chaussée d’une longueur totale de 81 m. La largeur est de 10 m dont 7 m de chaussée, 2 trottoirs de 1,5 m et des voies d’accès de 1000 m (1 km) revêtues en béton bitumé (BB) ; des piles de très grande hauteur. Les impacts socioéconomiques attendus à travers la réalisation du pont de Kouoro-Barrage sont, entre autres, la réduction du taux des accidents de la route, l’évacuation rapide et dans les meilleures conditions des malades (ce qui permettra de sauver des vies humaines), et des produits agricoles ; la réduction du coût de transport ; la création d’au moins 200 emplois directs pendant la phase d’exécution des travaux ; l’amélioration des revenus des populations riveraines avec la création des activités génératrices ; ainsi que le développement des zones touristiques.
Le département en charge de l’Equipement, des transports et du désenclavement ne s’est pas seulement contenté de la réalisation des routes et des ponts.
Route Zantièbougou-Kolondièba
Le Président IBK a procédé, le 13 novembre 2016, à Kolondiéba, au lancement officiel des travaux de construction et de bitumage du corridor Zantiébougou-Kolondiéba (ville natale de l’honorable Oumar MARIKO, président du parti SADI)- Frontière Côte d’Ivoire. C’était l’apothéose, car toutes les populations du cercle de Kolondiéba et même celles des villages voisins étaient sorties massivement pour réserver un accueil chaleureux au Président IBK et lui dire Merci pour la réalisation de ce vieux rêve.
L’aménagement et le bitumage de cette route s’inscrivent dans le cadre d’un partenariat entre notre pays et la Banque africaine de développement (BAD) qui s’est matérialisé par un portefeuille d’environ 282 milliards de FCFA.
Pour la mise en œuvre de ce projet, la BAD a alloué un montant d’environ 58 milliards de FCFA, soit un prêt de 38 milliards de FCFA et un don de 20 milliards de FCFA au Mali. L’objectif général de ce projet est de renforcer l’intégration économique, la coopération sous régionale entre les Etats de l’UEMOA. Ce qui permettra de lever les entraves à la circulation, de réduire les coûts des transports et de promouvoir les échanges économiques.
Les principales activités du projet concernent notamment, l’aménagement de la route longue de 140 km, la réalisation d’un poste de contrôle, juxtaposé et l’installation d’un scanner à la frontière entre les deux États, l’installation des pèse-essieu, la réalisation ou la réhabilitation des écoles, des centres de santé, des centres multifonctionnels situés aux abords du corridor, la construction d’un marché à bétail frontalier, des actions de sensibilisation de facilitation du trafic et du transit et la réalisation des études de faisabilité des routes programmées entre 2018 et 2022.
Ce jour, Mme la ministre de l’Équipement, des transports et du désenclavement a rappelé que cette cérémonie était l’aboutissement d’une vision pour un Mali émergent, bâti sur un programme de gouvernance qui fait du désenclavement intérieur et extérieur le levier de la croissance économique et du développement durable.
Mme TRAORE Seynabou DIOP s’est adressée au Président de la République en ces termes « Vous croyez profondément au désenclavement pour des avantages qu’il offre à un pays sans littoral comme le nôtre… »
En tout cas, la réalisation de ce tronçon, dont les travaux évoluent normalement, dira Mme la ministre, permettra aux populations riveraines, la création de plus d’un millier d’emplois pendant la phase des travaux ainsi que des emplois induits, la construction de deux centres multifonctionnels pour les associations de femmes, l’interconnexion des systèmes informatiques douaniers du Mali et de la Côte-D’Ivoire. S’y ajoutent la réalisation de 100 km de pistes rurales connectées à la route, la construction d’un poste de contrôle juxtaposé à la frontière.
Le coût total de ce projet de construction et de bitumage de cette route est estimé à 70 milliards de FCFA : la BAD, 58,4 milliards de FCFA ; le Mali, 10,6 milliards ; l’UEMOA, 1 031 milliards de FCFA.
Apparemment très heureux d’avoir lancé lesdits travaux, le Président IBK a souligné l’importance de cette route pour le Mali et la Côte d’Ivoire, dont l’ambition est la recherche effrénée de l’intégration économique. Pour lui, le Port de San-Pédro en est la parfaite illustration.
En conclusion, le Président a fait part aux populations des zones traversées par cette route, que l’heure n’est pas à la parole maintenant, mais ce jour viendra inch Allah.
Macina-Ténenkou (Ségou-Mopti)
C’est le samedi 4 juin 2016 que le ministre de l’Équipement, des transports et du désenclavement a procédé au lancement officiel des travaux de bitumage de la route reliant Macina (dans la région de Ségou) et Ténenkou (région de Mopti) en passant par Diafarabé. Les travaux de bitumage du lot 1, longue de 95 km, sont exécutés par l’Entreprise chinoise CGGC, pour près de 15 milliards de FCFA pour un délai d’exécution de 18 mois.
Il convient de noter que la route n’est pas un luxe, mais une nécessité économique et sociale de premier ordre et dont la mission première est de faciliter la circulation des personnes et des biens.
En effet, vecteur d’intégration des populations, la route participe efficacement au développement du commerce et à la création de richesses. C’est dans ce contexte, sous la vision éclairée du Président de la république Ibrahim Boubacar KEITA que s’inscrit le lancement du présent projet de bitumage de la route reliant les villes de Macina à Ténenkou, qui permettra à coup sûr d’atténuer la tension sociale qui couve dans cette partie de notre pays qui sort d’une profonde crise sans précédente de son existence.
Selon le Directeur national des Routes, Mamadou Naman KEITA, le financement de ce projet dont le Lot 1 concerne le tronçon Macina-Diafarabé, long de 43,7 km, est assuré à hauteur 100 % par le Budget national.
Route Bénéna-Mandiakuy :
Une autre promesse du Président IBK, en passe d’être tenue, c’est la construction et le bitumage de la route Bénéna-Mandiakuy dans le cercle de Tominian (région de Ségou) qui portent sur 18 km (dont 3 km de voiries urbaines), en cours d’exécution par l’entreprise BECM-CG pour un montant de plus de 5 300 milliards de FCFA pour un délai contractuel de 12 mois. Le contrôle et la surveillance des travaux sont assurés par le groupement SOCETEC/SETADE, pour un montant de plus de 261 millions pour un délai de 14 mois. Son financement est entièrement assuré par le budget national sur les exercices 2016, 2017 et 2018. Les travaux ont démarré le 1er novembre dernier, conformément aux ordres de service.
C’est Mme la ministre assurant la gestion des affaires courantes qui est arrivée, le dimanche 9 avril 2017, sur le chantier de la route Bénéna Mandiakuy. Selon les responsables du chantier, l’avancement global, à la date du 28 mars 2017, était estimé à 17 % pour un délai consommé de 40 %.
Par rapport à ce retard, apprend-on, une lettre a été adressée à l’entreprise par la Direction nationale des routes pour lui demander de respecter strictement les termes du marché.
En outre, le ministre a déploré le fait que les travaux du pont de Bénéna, dont la durée peut aller jusqu’à 7 mois, n’ont pas encore commencé ; l’entreprise n’ayant pas fini les travaux d’études et les plans d’exécution.
Transports
Parallèlement aux travaux routiers, d’importantes actions relatives aux transports ont été entreprises. En effet, dans le domaine des transports de surface, l’on peut retenir la réhabilitation et de modernisation des magasins et Aire de dédouanement de Faladiè ; le renforcement des capacités de stockage des Entrepôts maliens en Côte d’Ivoire (EMACI), en Guinée (EMAGUI) et au Benin (EMABE) ; l’extension des Entrepôts maliens au Togo (EMATO) ; et l’opérationnalisation du système de géolocalisation EBEMI des marchandises et des véhicules.
En 2014, le Président IBK a remis 2 nouveaux bateaux à faible tirant d’eau, baptisés Président Modibo KEITA et Firhoum, à la COMANAV qui a assuré le transport de 6 767 passagers dont plus de 80 % sont des déplacés ; et de 7 083 tonnes de fret, dont plus 2 700 000 litres de produits pétroliers transportés destinés à la région de Tombouctou. À cela s’ajoute l’entretien et la réparation des 4 bacs de traversée dans les régions.
En matière de transport ferroviaire, il convient de souligner la création du Comité ad hoc inter États (Sénégal-Mali), chargé de mettre en œuvre l’option institutionnelle retenue par les États pour la viabilité de l’axe ferroviaire Dakar-Bamako ; la reconstruction du pont ferroviaire de Bagoungo ; et le démarrage des études relatives à la réhabilitation de la voie ferrée Bamako-Dakar.
Dans le domaine du transport ferroviaire, il faut noter la mise en place d’une structure chargée du suivi du trafic voyageur. De même, des dispositions ont été prises dans le cadre de la modernisation de la voie ferrée et du matériel de transport sur l’axe Dakar-Bamako.
Dans le domaine du transport aérien, sous l’impulsion du Président IBK, la modernisation des infrastructures aéroportuaires s’est poursuivie, à travers les travaux de construction d’une nouvelle aérogare à Bamako dans le cadre de la modernisation de l’aéroport Bamako-Sénou ; la construction d’un dépôt de kérosène à l’aéroport de Kayes Dag-Dag ; l’installation d’un nouveau système de vidéosurveillance par caméra IP à l’aéroport de Bamako ; la certification de l’aéroport de Bamako-Sénou aux normes de l’Organisation mondiale de l’aviation civile.
Dans le domaine du transport aérien, les actions ont porté sur la construction de la Brigade de transports aériens de Mopti ; le démarrage des travaux de fourniture et d’installation d’un système de ravitaillement en kérosène à l’aéroport de Kayes Dag Dag, le 22 novembre 2013 ; l’acquisition des machines de sûreté ; l’immatriculation des domaines aéroportuaires de Nara, Yélimané et Kolokani.
54 399 de permis de conduire délivrés
Dans le domaine du transport routier, les principales actions sont, entre autres, le renforcement des capacités d’entreposage des entrepôts maliens dans les ports de transit des marchandises maliennes en Guinée Conakry, au Bénin et en Côte d’Ivoire ; la production de différents documents de transports, notamment les permis de conduire, les cartes grises, les cartes de transport, le suivi du contrôle technique, les expertises et autres.
Selon la Direction nationale des Transports terrestres, maritimes et fluviaux, il a été établi en 2013 : 54 399 dossiers de permis de conduire contre 58 018 en 2012 ; le traitement de 21 352 dossiers de cartes grises contre 18 000 dossiers en 2012 ; et 15 552 Cartes grises (renouvellement, duplicata et mutation).
La même source indique qu’il y a eu 20 602 Cartes de transports qui ont été délivrées contre 18 155 en 2012 ; 143 060 contrôles techniques des véhicules opérés dont 128 888 de visites normales, 5 974 de revisites et 8 198 retards de visites ; la délivrance de 18 agréments aux Auto-écoles dont 16 à Bamako, 1 à Kayes et 1 à Kati et l’inspection de 37 Auto-écoles déjà agrées.
Sécurité routière
Pour faire face à la recrudescence des accidents routiers, devenus un véritable fléau, dans le domaine de la lutte contre l’insécurité routière, en 2014, il y a la formation de 360 agents de la Police, de la Gendarmerie et de la Protection civile au remplissage du Bulletin d’analyse des accidents constatés (BAAC) et de 150 chauffeurs et conducteurs routiers urbains sur la sécurité routière et le secourisme ; la réalisation de 11 inspections de sécurité routière sur la signalisation et l’environnement de certains axes routiers ; la formation de 175 agents de la Police et de la Gendarmerie au remplissage du Bulletin d’analyse des accidents constatés (BAAC), de 880 chauffeurs et conducteurs routiers sur la sécurité routière ; la conception et la vulgarisation de 5 000 guides de l’enseignant à la sécurité routière ; la conception de 3 800 exemplaires du Code de la route simplifié ; la formation de 500 enseignants dans 5 pôles (Bamako, Kayes, Koulikoro, Sikasso et Ségou) pour l’institution de l’éducation à la sécurité routière dans les établissements scolaires.
Victime des changements climatiques, notre pays, grâce aux programmes de pluies provoquées, parvient à combler le déficit pluviométrique en plusieurs endroits. Ainsi, pour la campagne agricole 2012 — 2013, il y a 114 opérations d’ensemencement sur une prévision de 97.
114 opérations de pluies provoquées
Toutefois, les 3 régions nord du pays n’ont pas été concernées en 2013, à cause de l’insécurité (Tombouctou, Gao et Kidal). La diffusion de 386 bulletins à la télé et à la radio et un Spécial pour le 19 septembre à l’investiture du Président de la République,
Dans le cadre de l’assistance météorologique au monde paysan agricole, en 2014, 169 opérations de pluies provoquées ont été effectuées pour surtout réduire l’impact du déficit pluviométrique.
Dans le domaine de la cartographie, l’Institut géographique du Mali (IGM) a produit et vendu 3 631 cartes dont 1 865 cartes thématiques, et 1766 cartes topographiques.
La Grande offensive présidentielle
Le fait marquant de l’année 2017 a été non seulement la création de deux ministères : Transports et celui de l’Équipement et du désenclavement ; mais aussi le lancement de la Grande offensive présidentielle (GOP) à travers 5 projets routiers d’une longueur totale de 274,6 km de route bitumée pour un coût de 115 698 023 530 de FCFA, entièrement financés par le Budget national sur les exercices 2017-2018. Il s’agit des routes : Yanfolila-Kalana-Frontière de la Guinée ; Banconi-Dialakorodji-Safo-Nossombougou; Barouéli-Tamani ; Kayes-Sadiola-Kéniéba ; Kangaba-Dioulafoundo-Frontière guinéenne.
Banconi-Dialakorodji-Safo-Dabani- Nossombougou
Le lancement des travaux de construction et de bitumage de la route Banconi-Dialakorodji-Safo-Dabani-Nossombougou, longue de 56 km, a été donné par le Président de la république, Ibrahim Boubacar KEITA, le 3 mai 2017 à Dialakorodji.
Pour Mme la ministre, ce mercredi 3 mai 2017 restera sans aucun doute l’un des plus beaux souvenirs pour les habitants du District de Bamako, de Kati et de Kolokani en général et pour les populations de Banconi, Dialakorodji, Safo, Yélékébougou et Nossombougou en particulier. Et pour cause ? Bien au-delà d’une route, il s’agit du lancement de nouvelles perspectives de développement pour toutes ces localités.
Aussi, a-t-elle fait savoir, la réalisation de ce projet créera de nouvelles opportunités de développement aux populations de ces différentes localités avec notamment : l’augmentation du taux de mobilité avec la décongestion du trafic à l’intérieur des villes de Kati et Bamako ainsi que l’amélioration de la sécurité et de la qualité de vie des citoyens par la mise en place d’ouvrages modernes ; la création d’environ 1000 emplois directs et indirects ; la plantation de 4000 arbres ; la création de 10 hectares de bosquets villageois ; la création de 11 points d’eau équipés de pompe à motricité humaine, etc.
Ces travaux d’un montant de 27 729 986 552 FCFA TTC entièrement financé sur le budget national seront réalisés par l’entreprise COGEB INTERNATIONAL, dans un délai d’exécution de 15 mois hors saison des pluies.
Kangaba-Dioulafoundo-Frontière Guinée :
Deux jours après (5 mai), c’est le Premier ministre, Abdoulaye Idrissa MAIGA, qui a donné le coup d’envoi des travaux de construction et le bitumage de la route Kangaba-Dioulafoundo-Frontière Guinée, longue de 52 km, et traversant les localités de Kourouba, Kangara, Kela, Balazan Keniegoué, Banakoro et Dioulafoundo, pour un coût de plus de 19 437 milliards FCFA (TTC), financés sur le budget national, et un délai d’exécution de 15 mois.
Selon Mme la ministre de l’Equipement et du désenclavement, il n’est un secret pour personne que le cercle de Kangaba, berceau de l’Empire du Mali, regorge d’énormes potentialités culturelles, touristiques et agro-sylvo-pastorales. Mais, hélas, regrette-t-elle, ces potentialités restent sous-exploitées par manque de routes carrossables en toute saison qui faciliteraient les échanges commerciaux, source de l’économie d’un pays enclavé comme le nôtre.
« Au regard de ces énormes potentialités, il était donc de notre devoir et de notre responsabilité de trouver une solution technique et durable pour rendre le tronçon Kangaba-Dioulafoundo-Frontière Guinée praticable à tout moment », a-t-il indiqué.
Et Mme la ministre de rappeler que le projet de construction et de bitumage de la route Kangaba-Dioulafoundo-Frontière Guinée s’inscrit dans le cadre de l’intégration du réseau routier de communication en Afrique et dans la sous-région.
En effet, dira Mme la ministre, la route, une fois réalisée, va faciliter le développement des échanges socio-économiques entre le Mali et la Guinée ; et encourager la mise en valeur des vastes zones et des énormes potentialités non encore exploitées.
L’axe Kangaba-Dioulafoundo-Frontière Guinée qui faisant partie de la route nationale N° 26 (Bamako-Kangaba-Dioulafoundo-Frontière Guinée) constitue l’un des tronçons les plus fréquentés pour rallier la Guinée.
Présentement en état de piste, sa praticabilité est très précaire, surtout en période hivernale.
En tout cas, l’exécution des travaux de cette route, prolongement de l’axe Bamako-Kangaba contribuera à l’évacuation des productions agricoles et minières vers les centres de consommation ; ainsi que la commercialisation avantageuse du bétail grâce aux conditions de transport à travers la réduction du coût des transports, l’augmentation du trafic et l’amélioration de la sécurité. De plus, l’économie locale se développera grâce à l’accroissement d’activités génératrices de revenus et d’emplois.
Le marché du travaux est attribué à l’entreprise malienne EGK pour un montant de 19 437 950 586 FCFA TTC et un délai d’exécution de 15 mois hors-saison des pluies.
Les prestations de contrôle et de surveillance des travaux seront assurées par le groupement malien de bureau d’études BETRAP/BEGEC. Le financement est assuré à hauteur de 100 % par le budget national.
Kayes-Sadiola :
Poursuivant la série de lancements, le lundi 8 mai, Mme la ministre de l’Équipement et du désenclavement a donné à Sadiola, le coup d’envoi des travaux de construction et de bitumage de la route Kayes-Sadiola, longue de 90 km.
D’un coût de 42 478 069 036 FCFA TTC, entièrement financés par le budget national, lesdits travaux seront exécutés par l’entreprise COVEC-Mali pour un délai d’exécution de 24 mois.
Ce jour, le maire de Sadiola, Toumani DEMBELE a fait savoir qu’après tant d’années d’attente et de patience, les populations de la commune avaient finalement perdu espoir, pensant que la promesse de la construction et du bitumage de cette route relèverait d’un simple mirage, voire du miracle.
Aussi, a-t-il souligné, c’est le début de la concrétisation d’un rêve des usagers de ce tronçon grâce au Président IBK, à travers ses projets prioritaires de développement.
« Pour la petite histoire, la population de Sadiola se rappelle toujours de la promesse électorale faite par le candidat IBK quand il était venu ici à Sadiola en 2013 par cette même route dont il avait mesuré tout le calvaire que les usagers pouvaient endurer. Ce jour-là, il s’était engagé à bitumer la route s’il était élu président de la République. Les populations de Sadiola ayant le sens du respect de la parole donnée avaient commencé encore à nourrir l’espoir. Aujourd’hui, on est face à l’histoire pour le juger et le remercier tout simplement. Les populations de Sadiola sont convaincues tout simplement que le Président IBK n’est pas un vendeur d’illusion. Elles ont également apprécié son honnêteté et sa promptitude à réaliser ce qu’il promet. Des valeurs que seuls les hommes de paroles savent tenir et entretenir », a déclaré le maire. Il a chargé Mme la ministre de transmettre au « Kankeletigui » les remerciements et félicitations de la part de ses administrés.
Pour Mme la ministre, l’attente a été certes longue, mais mieux tard que jamais ; et aucun sacrifice n’est de trop pour son département pour améliorer le bien-être et surtout le confort des usagers de nos routes.
À son avis, les impacts socioéconomiques attendus à travers la réalisation de la route Kayes Sadiola sont nombreux et variés. Elle permettra, entre autres, la création de milliers d’emplois directs et indirects, ce qui contribuera à réduire incontestablement le départ massif des jeunes pour l’Europe en particulier ; le renforcement de l’intégration et des échanges commerciaux ; la réduction du coût du transport avec un impact sur le coût des produits agricoles ; l’amélioration des revenus des populations riveraines avec la création des activités génératrices de revenus, etc.
Yanfolila-Kalana :
Après Kangaba, le Premier ministre, Abdoulaye Idrissa MAIGA, a lancé, le 13 mai 2017 à Kalana, les travaux de construction et le bitumage de la route Yanfolila-Kalana, longue de 50 km.
Deuxième chainon de la route Bougouni-Yanfolila-Kalana-frontière Guinée, la route traverse les localités de Solona, Malikila, Badogo, Faboula et Kalana. Pour un coût de 18 829 021 095 de FCFA et un délai d’exécution de 15 mois hors saison des pluies, le marché est attribué à l’entreprise COVEC Mali.
Le cercle de Yanfolila est certainement l’un des mieux dotés en potentialités agricoles, notamment de fruits et légume (orange, mangue, banane, noix de cajou…).
En effet, la production annuelle de mangue est estimée à plus de 50 000 tonnes, soit-le ¼ de la production nationale ; la production de banane atteint la moitié de la production nationale et la production d’oranges, plus de la moitié. De plus, la localité regorge d’énormes gisements d’or.
La réalisation de la route Yanfolila-Kalana contribuera sans nul doute, entre autres, à faciliter et renforcer les échanges commerciaux ; mettre en valeur les énormes potentialités minières, fruitières et agricoles ; contribuer à inverser le cercle vicieux de la pauvreté ; favoriser l’accès aux zones de productions dans les différentes communes au-delà de la ville de Yanfolila ; développer l’économie locale à travers l’accroissement d’activités génératrices de revenus et d’emplois ; augmenter le taux de scolarisation et de fréquentation des structures de santé ; améliorer le cadre de vie des populations et leur bien-être.
Le bitumage de la route Yanfolila Kalana permettra l’approvisionnement des usines existantes, la Confiturerie des femmes et le Centre d’étude et de développement industriel et agricole au Mali (CEDIAM) dont la production moyenne annuelle est de 4 000 tonnes de purée de mangues.
Barouéli-Tamani :
Le président de la République, Ibrahim Boubacar KEITA, a bouclé la boucle de la série de lancements des travaux routiers prioritaires, à Tamani, dans le cercle de Barouéli (région de Ségou), a donné, le coup d’envoi des travaux de construction et de bitumage de la route Barouéli-Tamani, longue de 31 km. C’était le 24 mai dernier.
La route Barouéli-Tamani, qui est la suite de la voie revêtue Konobougou-Barouéli, traversera les localités de Siemona, Boidiè, Soungola, Bougoula et prend fin à Tamani, village natal de Chérif Ousmane Madani HAIDARA, qui a honoré de sa présence ladite cérémonie.
Lesdits travaux seront exécutés par l’entreprise malienne BECM-CG, pour un montant de 7,22 milliards de FCFA, entièrement financés par le budget national pour un délai contractuel de 12 mois, hors saison des pluies.
Lors de la cérémonie de lancement, le maire de la commune de Tamani, Mamadou YARANANGORE a témoigné : « le Président IBK est un homme de parole. S’il promet, il le fera ».
Selon le maire, d’ici Barouéli, les passagers pouvaient faire 3 heures d’horloge sur le trajet. Pis, nombreuses sont les femmes enceintes qui ont accouché avant d’arriver à Barouéli.
Par ailleurs, le maire, à l’instar des autres ressortissants de la zone, certes comblé par la réalisation de cette route, a sollicité son extension de 4 km pour arriver au niveau de la carrière.
« S’il prolonge cette route de 4 km, nous n’avons plus rien à lui demander. Nous prions pour que le Bon Dieu exauce ses vœux ; sinon, ce que je lui dis, le second mandat lui est déjà garanti par la grâce de Dieu », a-t-il confessé.
Pour sa part, Chérif Ousmane Madani HAIDARA a tenu à remercier et féliciter le Président IBK pour avoir promis et réalisé le bitumage de la route Barouéli-Tamani.
« Je ne suis pas un homme politique et je ne suis militant d’aucun parti politique, mais je suis Malien, alors les bienfaits doivent être reconnus et appréciés », dira HAIDARA.
Pour Mme la ministre, le concept de désenclavement traduit l’ambition du Président IBK de rapprocher les zones de production de celles de consommation. Ainsi, note-t-elle, cette ambition présidentielle est résolument tournée vers le développement des infrastructures routières comme facteur de création de richesses.
Comme l’on peut le constater, dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action et de la matérialisation de la vision du Président IBK de « faire de notre enclavement un atout », des résultats vérifiables ont été obtenus sur l’ensemble du territoire national.
En tout cas, Mme la ministre de l’Équipement et du désenclavement, Mme TRAORE Seynabou DIOP a réaffirmé sa détermination à concrétiser la vision du Président IBK qui est et demeure l’amélioration quotidienne des conditions de vie des Maliens à travers le développement et la promotion des infrastructures routières.
« Le désenclavement intérieur et extérieur du Mali, conformément à votre vision
politique, se poursuivra. Et ce, pour l’honneur du Mali et le grand bonheur des
Maliennes et des Maliens », rassure-t-elle.
Outre ces projets prioritaires, le premier semestre de l’année 2017 a vu l’achèvement des travaux de construction et de bitumage de la route Wo-Bankass-Koro ; du pont Koro barrage sur la RN11 entre Sikasso et Koutiala (prêt pour la réception provisoire) ; l’achèvement des travaux de construction/réhabilitation de la route Niono-Goma Coura, longue de 81 km pour un coût de 8,3 milliards de FCFA. Il faut saluer aussi l’achèvement des travaux de construction du pont d’Ifola dans le Cercle de Sikasso, pour un montant de 110 millions FCFA.
L’année 2017 a enregistré le démarrage des travaux de réhabilitation du pont de Kayes pour un montant de 2 303 milliards FCFA ; ainsi que ceux du 2e pont de Kayes d’une longueur de 535 ml et ses voies d’accès d’un linéaire de 17 km pour un montant de 57 466 milliards de FCFA.
Il en est de même pour les travaux de construction du pont de Dioila d’une longueur de 175 ml et ses voies d’accès d’un linéaire de 2,6 km pour un montant de 5 148 milliards de FCFA.
Les études en cours de démarrage
En outre, les études du 4e Pont de Bamako et ses voies d’accès, de la route Kadiana-Zégoua ; la route Dioila-Massigui-Koualé-Kébila ; de la route Bougouni-Manankoro-Frontière Côte d’Ivoire ; de l’Autoroute Bamako-Bougouni-Sikasso-Hérémakono (418 km) ; d’aménagement du grand contournement de Bamako ; de la route Bamako-Kati-Kolokani — Didiéni-Diéma-Sandaré-Kayes-Kidira (710 km) du Corridor Bamako-Dakar par le Nord ; les voiries urbaines dans le District de Bamako ; de reconstruction et bitumage de la section Sévaré-Douentza (175 km) ainsi que l’actualisation des études d’APD, économiques et d’impact environnemental et social de la section Douentza-Hombori-Gossi-Gao (383 km) de la route Sévaré-Gao ; de l’inspection par laser grammétrie et photogrammétrie des trois ponts de Bamako ; de la mise en place d’un SIG (Système d’Information Géographique) et du SIR (Système d’Information Routier) au sein de la DNR pour la gestion et le suivi du réseau routier national, ont tous démarré.
14 500 km de route à entretenir
L’année 2017, c’est également l’entretien courant de 14 500 km de routes du réseau prioritaire ; l’entretien courant des routes en cours de 7 295,61 km, dont 4 951,41 km de route revêtue, 958,20 km de route en terre et 1 386,00 km de piste rurale.
Les perspectives pour l’année 2018, fin du premier quinquennat du Président IBK sont prometteuses.
Pour preuve, il est prévu pour ladite période, entre autres, la poursuite/achèvement des chantiers routiers en cours ; l’entretien courant de 14 500 km de routes du réseau prioritaire ; la poursuite et achèvement des travaux de construction du 2e pont de Kayes et du pont sur le fleuve Baoulé à Dioïla ; le démarrage effectif des travaux de construction et de bitumage de la route Kwala-Goumbou-Nara ; l’achèvement des études du 4e Pont de Bamako ; l’achèvement des études de la route Kadiana-Zégoua ; l’achèvement des études de la route Dioila-Massigui-Koualé-Kébila ; l’achèvement des études de la route Bougouni-Manankoro-Frontière Côte d’Ivoire ; le démarrage des travaux d’aménagement en 2×2 voies de la traversée de Sikasso ; le démarrage des travaux de pavage de 4 km de voirie dans la commune rurale de Pélingana dans le cadre du projet d’aménagement en 2×2 voies de la section Ségou-San sur 7 km de la RN 6 ; le démarrage des travaux du prolongement sur 800 mètres linéaires en 2×2 voies de la section Ségou-San sur 7 km de la RN6 vers le village de Dialabougou ; le démarrage des travaux d’aménagement en 2×2 voies de l’échangeur (place des Martyrs) et ses voies d’accès ; la mise en œuvre du Projet d’Amélioration de l’Accessibilité Rurale (PAAR) avec le démarrage des travaux de construction de 400 km de pistes rurales avant la fin de l’année 2017 ; le démarrage des travaux de bitumage des routes Bamako-Ségou (phase 2), Bourem-Anéfis-Kidal et Sévaré-Gao ; le démarrage du projet de désenclavement intérieur et extérieur du Mali par la voie ferrée ; l’élaboration de référentiel de formation pour les fonctions de moniteur d’auto-école et d’inspecteur de permis ; l’élaboration et la certification de référentiel de formation pour les fonctions d’opérateur de laboratoire géotechnique, de chef de chantier et de surveillant de chantier ; la construction et l’équipement du centre d’apprentissage pratique de Diatoula (cercle de Kati) ; le démarrage de la formation à distance ; la formalisation de partenariat avec les structures de formation similaires dans la sous-région et à l’étranger ; la mise en place du financement pour l’entretien des pistes rurales.
Pour Mme la ministre, le concept de désenclavement traduit l’ambition du Président IBK de rapprocher les zones de production de celles de consommation.
Ainsi, est-elle convaincue, cette ambition présidentielle est résolument tournée vers le développement des infrastructures routières comme facteur de développement et de création de richesses.
Comme l’on peut le constater, dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action et de la matérialisation de la vision du Président IBK de « faire de notre enclavement un atout », des résultats tangibles ont été obtenus sur l’ensemble du territoire national.
En tout cas, Mme la ministre de l’Équipement et du désenclavement, Mme TRAORE Seynabou DIOP, a réaffirmé sa détermination à concrétiser la vision du Président IBK qui est et demeure l’amélioration quotidienne des conditions de vie des Maliens à travers le développement et la promotion des infrastructures routières.
« Le désenclavement intérieur et extérieur du Mali, conformément à votre vision
politique, se poursuivra. Et ce, pour l’honneur du Mali et le grand bonheur des
Maliennes et des Maliens », rassure-t-elle.
Par Sékou CAMARA