Dans la gestion administrative de la commune de Mourdiah, beaucoup d’actes ont été posés au bénéfice du représentant de l’Etat qu’est le sous–préfet Issa Togola, au lieu d’être d’un caractère d’intérêt général au profit communal. Cela a été prouvé notamment par la création fictive en 2013 d’un comité de jumelage entre la localité de Hennebout et la mairie de Mourdiah, dont les dividendes ont servi à l’enrichissement illicite du chef de file de la sous-préfecture.
Ainsi, le sous-préfet Issa Togola ne cesse de poser des actes de sabotage du bon fonctionnement de la mairie. Par exemple, il perçoit des taxes indues que payent des non résidents de la commune. C’est un système de racket très lucratif qu’il a institué. Le chef de l’exécutif local s’arroge le droit de harceler et d’exploiter les pauvres citoyens, s’agissant notamment de l’établissement et du retrait des cartes d’identité nationale.
Celui qui devrait être le représentant exemplaire de l’Etat nourrit très souvent des motivations de nature à encourager la révolte des populations et à renforcer l’incivisme contre les élus du bureau communal, surtout le maire. Tout cela au mépris des textes régissant les attributions de chacun des acteurs concernés, ainsi que le transfert des compétences reconnu aux collectivités nationales.
Il a remis cela, une fois de plus le jeudi 3mars 2016 ; En effet de connivence avec le président de l’Asaco Mamadou Mangara , le sous préfet de Mourdiah Issa Togola, a tenté de renouveler le bureau de cette institution, L’association de santé communautaire, en excluant délibérément la mairie et son premier édile Oumar Soukouna. Le médecin-chef de Nara aura été également partie prenante de la tendance.
Lors de ce simulacre d’élection orchestré par Issa Togola, ce sous- préfet peu ordinaire qui outrepasse volontiers ses fonctions en catalysant des divisions au sein des communauté et des administrés, l’adjoint au maire Abdrahamane Doucouré informé par une bonne âme,avait fait irruption au sein de la réunion de l’assemblée générale élective pour dénoncer l’irrégularité de ces élections en l’absence du maire élu, en interpellant fortement les participants. Il leur avait conseillé d attendre le maire qui devait revenir de voyage le 8 mars 2016. Le sous- prefet, qui semblait avoir un intérêt particulier dans ce simulacre d’élection a ordonné de poursuivre le programme, dont le chapitre le plus important était ce renouvellement de bureau.
Le maire de Mourdiah avait déjà eu à dénoncer des dérives et abus de pouvoir du sous-préfet Issa Togola. Il témoigne : « Nous constatons que ce n’est pas la première fois que le sous-préfet Issa Togola tente de saboter les actes de la mairie pour le bon fonctionnement de la commune. L’exemple le plus frappant a été la mise en place du bureau de jumelage Mourdiah- Henebout, en Bretagne (France) où le sous-préfet a mis en place un bureau en écartant le maire en 2013.Nous demandons à Monsieur Togola le minimum de respect des textes de la décentralisation, sans lesquels il entrave le fonctionnement de la commune. On se demande si c’est une méconnaissance de la loi, le mépris de la légalité ou la mauvaise foi ». Bref, le représentant de l’administration centrale se comporte plutôt comme un homme politique qui a un parti-pris et des intérêts personnels dans les affaires de la communauté. C’est une dérive particulièrement dangereuse en ces temps troublés, où il suffit d’un rien pour provoquer un incendie dans les relations inter communautaires. Mais ce sous-préfet pas comme les autres, avec son attitude de cow boy, se croit au Far West où règne la loi du plus fort. Barou Blé.
La Rédaction
Source : Pays Emergent