Les rixes continuent entre Mohamed Cherif Haïdara et Baïdy Dramé au tour du CSDM. Après les coups de poing médiatiques à l’approche des Etats généraux sur la migration, place aux rixes dans les palais de justice. Le sujet ne décolère toujours pas.
Comme évoqué dans les colonnes de notre journal, la guerre ne finit toujours pas entre Mohamed Cherif Haïdara et Baïdy Dramé sur la question de la présidence du Conseil supérieur de la diaspora (CSDM). A l’approche des Etats généraux sur la migration, nous avons assisté à toutes sortes de coups médiatiques et judiciaires entre les deux personnes.
Baïdy Dramé à l’approche de ces états généraux, a fait annuler lors d’un jugement par défaut (absence d’une partie), à la Cour suprême du Mali. Cherif a fait recours auprès de la même Cour par tierce opposition et a demandé une révision de l’arrêt rendu concernant l’affaire. Après les deux hommes faisaient des tours des médias, chacun sur l’autre.
Lors des Etats généraux beaucoup de choses se sont passées. Des tentatives d’arrestation de Mohamed Cherif sur une plainte de Baïdy Dramé pour usurpation de titre et opposition à la chose jugée, selon une source judiciaire. Et le clan de Mohamed Cherif qui courait entre les tribunaux avec un mandat d’arrêt contre Baïdy Dramé qu’ils n’ont jusque-là pas pu faire exécuter. Le président de la Transition qui devrait lancer les activités des Etats généraux, qui ne vient pas. Le Premier ministre qui ouvre les travaux sans faire mention ni du Haut conseil des Maliens établis à l’extérieur ni le CDSM. De vrais coups bas entre les acteurs.
Aujourd’hui encore le ring continue mais dans les palais de justice. La semaine dernière, dans un premier dossier, la plainte de Baïdy pour usurpation de titre contre Cherif a été classée sans suite selon une source proche de Cherif Haïdara. Dans un autre dossier, le journal Le Matin-Médias, titre : “Un nouveau revers pour Mohamed Cherif”.
En effet, Cherif avait non seulement demandé la révision de l’arrêt rendu à la Cour suprême sur le récépissé modifié dans une procédure mais aussi, le sursis de son exécution dans une autre. La Cour suprême a tout simplement classé sans objet la procédure de demande de sursis à l’exécution. Car pour la Cour, cela est automatique avec la procédure de demande de révision en cours, a confié un conseiller média de Mohamed Cherif. Dans les jours à venir, la Cour videra l’affaire et le CSDM aura un seul président.
En plus de ces péripéties judiciaires, selon une source proche de Mohamed Cherif, le CSDM compte dans les jours à venir demander la démission du ministre des Maliens établis à l’extérieur et de l’Intégration africaine, Mossa Ag Attaher. A en croire la source, certains barons du CSDM soupçonneraient une implication du ministre dans l’une des histoires récentes de malversation financière. “Nous allons demander, si cela est vrai, que le ministre démissionne en attendant qu’il soit blanchi”, nous a-t-il confié.
Cherif contacté par nos soins n’a pas voulu répondre à la question.
Koureichy Cissé
Mali Tribune