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Crise postélectorale aux Comores : Les avocats du Gouvernement de Transition en exil appellent à la pacification

Les avocats du Gouvernement de Transition aux Comores en exil étaient face à la presse, le jeudi 12 août 2021 à la Maison de la presse. L’occasion était opportune pour eux d’attirer l’attention de la communauté internationale sur la crise postélectorale qui sévit aux Comores. Cette situation, disent-ils, risque d’avoir des conséquences énormes sur l’unité, la stabilité et la paix dans l’archipel des Comores. Le point de presse a été animé par Maître Abouba Aly Maïga, avocat au Barreau du Mali et premier vice-président du Barreau Pénal International (BPI). Il est à la tête du pole d’avocats en charge de ce dossier.

L’histoire politique aux Comores, depuis son accession à la souveraineté nationale et internationale, le 06 juillet 1975, a été marquée par une instabilité et des violences politiques graves. Selon un document distribué par les conférenciers, le pouvoir en place est en train de mettre à mal l’alternance dictée par la constitution de 2001. Le pouvoir, disent-ils, à travers des assises nationales orientées, prolonge le mandat pour remettre en cause les principes de la Présidence tournante et l’autonomie des Îles chèrement acquis. D’après ledit document, le pays est en train de s’installer dans la dictature, l’arbitraire et les violations massives des droits de l’Homme. A cet effet, les avocats du Gouvernement de Transition en exil ont informé de la saisine de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et de la Cour Africaine des Droits et des Peuples qui n’ont pas pu régler le problème. « Nous entendons saisir les juridictions, institutions et organisations internationales pour statuer et se prononcer sur la légitimité internationale du régime par le président Azali Assoumani et les conséquences juridiques des décisions et engagements pris depuis la fin de son mandat électif, le 26 mai 2021 », lit-on dans le communiqué.

Le conférencier, Maître Abouba Aly Maïga, a invité les acteurs à créer les conditions d’un règlement pacifique du dossier des Comores. Ce qui est loin, dit-il, d’être au dessus des moyens du peuple Comorien et de la communauté internationale. La conférence a enregistré la présence de Maître Ousmane Touré, également avocat au Barreau du Mali et membre du Barreau Pénal International (BPI). Les autres avocats en charge de ce dossier, dont un Français, un Belge et un Sénégalais, n’ont pas pu effectuer le déplacement.

Sidiki Adama Dembélé

Source: Le Républicain

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