Suite au coup d’État raté du lundi 7 janvier 2019, les autorités gabonaises ont privé les citoyens de l’internet. Cet agissement selon RSF est contreproductif et constitue une violation grave des droits des citoyens à l’information. Aux dires du RSF, cette coupure a durement touché les principaux opérateurs gabonais notamment Gabon Télécom et sa filiale mobile Libertis et l’Opérateur Airtel.
Le Directeur Exécutif du RSF, Julie Owono, recommande aux autorités gabonaises « d’informer les citoyens des raisons de cette coupure, les autorités l’ayant ordonnée, et de rétablir la connexion aux citoyens. » De son côté, Abdelkerim Koundougoumi, responsable Afrique Centrale du RSF, trouve que cette pratique « loin d’apaiser … ajoute de la confusion, et le risque de chaos. » Reporter Sans Frontière lance alors un appel aux autorités à rétablir la connexion internet et à rester garantes des droits à l’information des citoyens.
Source: Le Pays