Coup de théâtre à l’UNESCO. L’ancien Président américain Barack Obama a refusé le Prix Houphouët-Boigny pour la recherche de la Paix proposés par les membres du Jury, selon Joaquim Chissano, président du jury du Prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix, au cours d’une conférence de presse lundi.
En effet, le siège de l’UNESCO à Paris a abrité dans la matinée du lundi 26 juin 2017, une conférence de presse de Joaquim Chissano, président du jury du Prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix, qui était accompagné de Firmin-Edouard Matoko, sous directeur général de l’UNESCO pour l’Afrique, et des lauréats 2017 de la distinction onusienne qui porte le nom du premier président de la Côte d’Ivoire.
« Les membres du jury ont observé les actions de paix que Barack Obama a posées dans la région des Caraïbes, et surtout son rapprochement avec Cuba. Son action aussi pour l’accès aux soins de santé aux populations les plus défavorisées des États-Unis. C’est tout cela qui a conduit l’ensemble des jurés du Prix Félix Houphouët-Boigny à porté leurs choix sur sa personne. Mais il a refusé en nous indiquant simplement que ce n’était pas le moment pour lui d’accepter un tel Prix » a révélé Joaquim Chissano.
Depuis 2013, le Prix Félix Houphouët-Boigny n’avait pas été attribué. Selon Joaquim Chissano, Barack Obama avait été choisi après François Hollande, mais celui qui avait été le Prix Nobel de la Paix 2009 pour ses efforts extraordinaires en faveur du renforcement de la diplomatie et de la coopération internationales entre les peuples, a décliné l’offre du jury du jury du Prix Félix Houphouët-Boigny.
Lors de son propos introductif, le président du jury a indiqué que le choix du jury s’est porté sur l’ONG SOS Méditerranée et sur l’ancienne première magistrate de la ville de Lampedusa en raison « de ce qu’elles font d’extraordinaire dans la méditerranée en portant secours au migrants et réfugiés ».
Les récipiendaires ont marqué leur fierté de recevoir le Prix Félix Houphouët-Boigny. Giuseppina Nicolini a souligné que ce prix la renforçait dans son engagement à militer davantage pour le respect des Droits de l’Homme à travers le monde.
La représentante de SOS Méditerranée a lancé une alerte au sujet de l’axe méditerranéen Lybie-La Sicile « qui est la route de l’exil la plus meurtrière de toutes les routes de l’exil. Trois quarts des morts sur les routes de l’exil se font sur l’axe Lybie- La Sicile ».
Mireille (Mimi) Kouamé